“Fallout”, une série aussi “hilarante et dense” que les jeux vidéo éponymes

Quel meilleur compliment adresser à une série adaptée d’un jeu vidéo à succès ? Le 11 avril, Amazon Prime Video a mis en ligne Fallout, tirée de la franchise de jeux vidéo de rôle du même nom, lancée en 1997. Et le site américain Polygon, comme d’ailleurs le reste de la presse spécialisée, s’emballe :

“On a absolument l’impression de se retrouver dans une suite du jeu, transposée dans un autre médium.”

Comme les jeux vidéo dont elle est inspirée, la série en huit épisodes, créée par Geneva Robertson-Dworet et Graham Wagner, se déroule sur une planète dévastée deux cents ans plus tôt par une guerre nucléaire. Nous découvrons ce qu’il reste de l’ancienne Californie, les Terres désolées, à travers trois personnages principaux.

Afin de retrouver son père kidnappé, Lucy (Ella Purnell) quitte pour la première fois de sa vie le Vault 33, le bunker antiatomique dans lequel ses ancêtres se sont installés du temps de la guerre froide, et où ils ont vécu ensuite en totale autarcie. Cooper Howard, alias La Goule (Walton Goggins), est un ancien acteur hollywoodien devenu mutant et chasseur de primes. Maximus (Aaron Moten) est un écuyer de la Confrérie de l’Acier, un mystérieux groupe paramilitaire.

Une série faite par des amoureux du jeu

Petite précision à ce stade : “Il n’est pas nécessaire d’avoir joué au jeu ou d’avoir connu la guerre froide pour passer un bon moment en regardant Fallout”, prend soin d’écrire dans The Atlantic le journaliste Tom Nichols, qui se présente comme un “joueur fervent” et