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Grosse polémique pour France Télévisions

Écrit par le 17 juillet 2023


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Présent aux côtés d’Alexandre Pasteur ou Marion Rousse pour la partie histoire et patrimoine, le commentateur du Tour de France Franck Ferrand a été l’objet d’une enquête qui a suscité de vives réactions.

Franck Ferrand a vu son temps de parole réduire drastiquement ces derniers jours. Conséquence d’étapes totalement folles sur la route du Tour de France qui laisse peu de place aux commentaires sur les paysages ou le patrimoine. Ces interventions du journaliste historien ne laissent d’ailleurs pas indifférent. Notamment chez les passionnés de cyclisme, qui goûtent mal ces parenthèses lorsque la course s’emballe.

Certaines erreurs ont également fait tiquer les téléspectateurs, notamment lorsqu’il a confondu la Corrèze ou la Creuse ou lorsqu’il a mis du Saint-Nectaire dans sa recette de la truffade. Des séquences somme toute anecdotiques. Ses accointances avec l’extrême-droite et ses thèses fumeuses sont autrement plus problématiques pour certains. Elles ont d’ailleurs donné lieu à une enquête de Libération.

L’extrême-droite s’insurge

Le quotidien n’a ainsi pas manqué de rappeler qu’il soutient ouvertement Eric Zemmour, le seul qui « avait su placer le débat public au niveau requis » lors de la dernière élection présidentielle à ses yeux. Antivaccin affirmé, climatosceptique, Franck Ferrand suscite également l’indignation chez les historiens. La faute cette fois à sa propension à revisiter l’histoire à l’instar de son combat pour situer le site d’Alésia dans le Jura plutôt qu’en Bourgogne, comme l’ensemble des spécialistes en conviennent.

Le tableau dépeint par Libération n’est guère flatteur même si on lui accorde un talent de conteur. De quoi provoquer la colère dans les rangs de la droite et l’extrême-droite. Bernard Carayon, maire LR de Lavaur, a pointé du doigt un « fascisme rouge ». Ancien du Rassemblement National et passé par Reconquête, Jérôme Rivière a regretté « les calomnies et les tentatives de  “cancelling” de la gauche totalitaire », ajoutant que « Beaucoup de Français apprécient et suivent son travail depuis des années. Certains médias hautement subventionnés pour survivre feraient bien de s’en inspirer ». Wallerand de Saint-Just, président du groupe RN à la région Île-de-France, a été encore plus radical, accusant Libération de dénoncer Franck Ferrand « à la Kommandantur », l’administration mise en place par l’Allemagne nazie sous l’Occupation.

Et les réactions sont les mêmes chez les médias de droite et de gauche. Le site d’extrême droite Boulevard Voltaire s’en fendu d’une réponse au vitriol à Libération ou Guillaume Tabard, rédacteur en chef au Figaro, a apporté son « soutien sans réserver » à son collègue chez Radio Classique.



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