En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


IA : Google envisage de faire payer pour certaines fonctionnalités liées au « search »

Écrit par le 4 avril 2024


[ad_1]

Faudra-t-il payer un jour pour faire une recherche sur Google ? Au moment où les chatbots comme ChatGPT risquent d’envoyer au placard son puissant moteur de recherche et ses recettes publicitaires avec, le géant américain n’écarte aucune option. Google envisage de facturer, dans son moteur de recherche, l’accès à certaines fonctionnalités premium embarquant de l’IA générative, révèle ce jeudi le « Financial Times ».

Si le projet allait à son terme, ce serait la première fois que Google, dont les produits sont quasi tous gratuits et financés par la publicité, segmenterait son moteur de recherche pour en mettre une partie derrière un « paywall ». Jusqu’à présent, la plupart des fonctionnalités IA chez Google étaient proposées gratuitement, comme celle dans Gmail qui permet de répondre plus rapidement à un courriel avec des formules toutes faites, suggérées par la machine.

Mais, un an et demi après ChatGPT, les géants de la tech cherchent maintenant le bon business model, alors que la course à l’IA a fait flamber les investissements, que ce soit pour concevoir les modèles d’IA ou pour accéder à la puissance de calcul. Les investisseurs, notamment, veulent savoir quand l’IA sera une source de profit pérenne pour les Gafam et non un poste de dépenses, même si cette technologie de rupture a déjà fait exploser leur valorisation en Bourse.

Google, toujours un réflexe

Pour Google, l’enjeu est clé. L’année dernière, le géant américain a généré 175 milliards de dollars de revenus avec son moteur de recherche et la publicité afférente — soit plus de la moitié du total. Or l’IA pourrait rebattre les cartes sur ce marché. Les chatbots d’IA progressent de jour en jour et apportent des réponses de plus en précises, grâce à des données plus qualifiées. Le tout de façon interactive, là où Google Search reste une liste statique de liens bleus.

OpenAI vient par exemple de signer avec « Le Monde » : ChatGPT pourra ainsi répondre aux requêtes en utilisant les articles du quotidien, qui seront mis en exergue, avec un logo, un lien hypertexte et le titre — un peu comme dans Google News aujourd’hui. De son côté, Microsoft a intégré l’IA d’OpenAI et son propre chatbot Copilot dans Bing, son moteur de recherche. Sans toutefois grignoter des parts de marché face à Google, qui reste un réflexe bien solide chez les internautes.

Google One

Face à cela, Google teste depuis mai dernier un moteur de recherche dopé à l’IA, écrit le « Financial Times ». Ce moteur, baptisé « Search Generative Experience », présenterait des réponses plus détaillées. Mais seuls une partie des abonnés à son offre payante Google One (qui inclut par exemple plus d’espace cloud pour stocker les mails et le chatbot Gemini) y ont eu accès.

Contacté par le quotidien britannique, Google a précisé qu’il ne « travaillait pas et ne réfléchissait pas » à remplacer son moteur de recherche classique financé par de la publicité. En revanche, l’entreprise « continuera à offrir de nouvelles capacités et services premium pour améliorer ses offres d’abonnement à travers Google » écrit le géant. De quoi augurer, malgré tout, des changements à venir.

[ad_2]

Source link