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IA : les prédictions optimistes de quatre grands patrons américains

Écrit par le 15 avril 2024


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Travailler moins pour être payé plus, augmenter la productivité des entreprises… A en croire les grands patrons américains, l’intelligence artificielle va être non seulement une révolution, mais aussi le socle d’un avenir meilleur.

De Jamie Dimon (JP Morgan), à Andy Jassy (Amazon) , coup sur coup, plusieurs dirigeants américains de secteurs variés sont allés de leurs prévisions sur le futur de l’IA. Ils dépeignent un futur optimiste, bien loin des craintes d’il y a quelques mois, où Elon Musk et des centaines d’experts appelaient à une pause.

Tour d’horizon – non exhaustif – des déclarations de ces derniers jours sur ce que les nouvelles technologies pourraient changer dans notre façon de vivre et de travailler.

Jamie Dimon (JP Morgan) : la semaine de 3,5 jours

Le patron de la banque JPMorgan Chase est enthousiaste sur le futur de l’IA. Dans sa récente lettre annelle aux actionnaires , très suivie dans le milieu financier, il se dit convaincu des conséquences « extraordinaires et peut-être aussi transformatrices que certaines des principales inventions technologiques des derniers siècles : Pensez à l’imprimerie, à la machine à vapeur, à l’électricité, à l’informatique et à l’internet, entre autres » . Une comparaison régulièrement faite par des spécialistes, à l’image de Yann LeCun , chercheur star de Meta, qui compare aussi l’IA à l’imprimerie. Ou encore Bill Gates, pour lequel ChatGPT est la plus grande révolution technologique depuis les années 80.

Pour Jamie Dimon, l’IA serait bénéfique sur l’emploi : « l’utilisation de l’IA pourrait augmenter pratiquement tous les emplois et avoir un impact sur la composition de notre main-d’oeuvre. Elle peut réduire certaines catégories d’emplois » ou de fonctions, mais elle peut aussi « en créer d’autres ». Il y a quelques mois, dans une interview à Bloomberg, Jamie Dimon avait indiqué l’IA pourrait conduire les générations futures à ne travailler que 3,5 jours par semaine.

Si de nombreuses études mettent en avant le potentiel de l’IA sur les gains de productivité ou la création d’emploi, d’autres sont plus prudentes. Notamment, Daron Acemoglu, professeur d’économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) estime ainsi que la hausse de la productivité induite par l’IA serait de seulement 0,07 % par an sur les dix prochaines années.

Larry Fink (Blackrock) : un meilleur salaire

Pour le patron de BlackRock, titan de la finance mondiale , l’investissement de sa société dans l’IA devrait augmenter le salaire de ses employés. « Si nous continuons à accroître la productivité, cela signifie également une augmentation des salaires », a déclaré Larry Fink lors de la conférence téléphonique sur les résultats de l’entreprise vendredi, rapporte l’agence Bloomberg. « Les gens en font donc plus, et l’ensemble de l’organisation en fait plus avec moins de personnel. Telle est notre ambition ».

Au cours des derniers mois, le patron de BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde, s’est forgé la réputation d’être l’un des plus optimistes de Wall Street en ce qui concerne le potentiel de l’IA, affirmant que cette technologie permettra de stimuler la productivité et de freiner l’inflation.

Mais la question de savoir si l’IA aidera ou nuira aux salaires des employés n’est pas tranchée, par les économistes. Certains estiment que l’IA pourrait faire augmenter les salaires en permettant aux employés d’automatiser des tâches subalternes et de se concentrer sur des travaux à plus forte valeur ajoutée et plus créatifs. Mais à l’inverse, d’autres pensent que même si une entreprise devient plus productive grâce à l’IA, ces gains ne profiteront pas nécessairement aux salariés.

Andy Jassy (Amazon) : La transformation la plus importante depuis Internet

Pour le directeur général d’Amazon, l’IA générative « pourrait être la plus grande transformation technologique depuis le cloud (qui lui-même en est encore à ses débuts), et peut-être depuis l’Internet ». Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, il explique cette révolution de l’IA générative « sera construite dès le départ sur le cloud », ajoutant : « L’ampleur des avantages sociétaux et commerciaux des solutions qui seront possibles nous étonnera tous ».

Amazon, qui avait pris du retard dans la course à l’IA, a lourdement investi dans ce secteur, notamment via 4 milliards investis dans Anthropic, start-up spécialiste des grands modèles d’IA générative, mais aussi en dopant nombre de ses produits à l’IA.

Elon Musk : l’IA plus intelligente que les humains… dès l’an prochain

Le milliardaire visionnaire est l’un des plus « disruptifs » sur l’IA. Et, n’est pas à une contradiction près… Alors qu’il y a quelques mois, il mettait en avant les dangers de l’IA, Elon Musk estime « que l’IA sera plus intelligente que n’importe quel être humain vers la fin de l’année prochaine », a déclaré le patron de X et Tesla, lors d’un entretien, il y a quelques jours, avec Nicolai Tangen, de la Norges Bank, rapporté par le « Wall Street Journal » . Il a aussi prédit qu’elle dépasserait probablement l’intelligence collective des humains dans cinq ans.

Pour l’entrepreneur, investisseur de la première heure dans OpenAI- avant de la quitter – et qui a fondé l’an dernier xAI , l’IA est la technologie qui progressait le plus rapidement selon lui.

Toutefois, les prévisions de l’entrepreneur sont remises en cause par de nombreux scientifiques, rappelant que les IA font encore d’erreurs et n’ont pas la capacité de compréhension des humains. Ainsi, Yann LeCun chez Meta a répondu sur X : « Si c’était le cas, nous aurions des systèmes d’IA capables d’apprendre à conduire une voiture en 20 heures de pratique, comme n’importe quel jeune de 17 ans ». De son côté , Gary Marcus, fondateur d’une start-up dans ce domaine, cité par le « Wall Street Journal » a proposé de parier 1 million de dollars, sur le fait qu’Elon Musk se trompait.

Toujours est-il que le milliardaire n’en est pas à sa première projection « fantaisiste » : par exemple, il prévoyait ainsi il y a quelques années d’envoyer de premiers hommes sur Mars dès 2024…



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