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L’Espagne met un terme aux visas dorés, ce “mal de tête” européen

Écrit par le 12 avril 2024


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Les visas dorés sont “en voie de disparation” sur le sol européen, d’après le site madrilène de centre droit El Confidencial. Le 9 avril, à l’issue d’un Conseil des ministres, le gouvernement espagnol de gauche a emboîté le pas de plusieurs de ses voisins du bloc communautaire en annonçant la fin de ces permis de séjour “spéciaux”, selon la formule du quotidien El Periódico de Catalunya, classé au centre gauche.

En Espagne, la délivrance des visas dorés est entrée en vigueur en 2013 grâce à une mesure du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Chaque citoyen non européen pouvait en obtenir un “ipso facto” en échange d’un investissement d’au moins 500 000 euros dans l’immobilier espagnol, détaille El Confidencial, mais également en cas d’investissement supérieur à 2 millions d’euros dans la dette publique espagnole, ou à 1 million d’euros dans des projets entrepreneuriaux.

Plus de 14 000 de ces titres ont été délivrés au cours de la dernière décennie dans le pays, d’après les chiffres officiels relatés par le média en ligne.

El Periódico précise de son côté que la nouvelle mesure prise par l’actuel exécutif espagnol “se limitera uniquement à l’achat des biens immobiliers”.

Spéculation immobilière

Ce sujet est justement mis en avant dans l’argumentaire du gouvernement du Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez, observe El Confidencial : il cherche à “mettre fin à la spéculation qui a fait monter en flèche les prix de l’immobilier sur tout le territoire espagnol”, en particulier dans les zones très touristiques et les grandes villes.

En 2023, l’Irlande et le Portugal ont supprimé “ces visas de privilège” pour les mêmes raisons, rappelle El País, quotidien proche des socialistes espagnols.

Outre-Pyrénées, la mesure est donc “symbolique”, mais elle aura “des effets limités”, car elle n’affectera qu’“à peine” le marché dans son ensemble, à en croire El Periódico. Quelque 530 000 logements ont été vendus en Espagne l’an passé, “dont 87 000 à des étrangers (en majorité européens, et moins de 10 % au-dessus de 500 000 euros)”.

“La solution n’est pas d’agir sur la demande, complète le journal très conservateur La Razón, comme le fait ce gouvernement en rejetant la responsabilité du problème du logement sur les propriétaires avec des règles contraires à l’économie de marché qui ont échoué partout où elles ont été tentées, mais de multiplier l’offre de logement.” En d’autres termes, de construire.

Risques

À l’échelle européenne, la question des visas et des passeports dorés − qui ouvrent une alléchante porte d’entrée vers le territoire communautaire − provoque un “mal de tête” aux autorités, qui s’efforcent d’y mettre un terme, contextualise El Confidencial.

“À la suite de l’invasion russe en Ukraine en 2022, embraie El País, la Commission européenne a recommandé aux États membres d’en finir avec cette pratique pour des raisons de sécurité et pour les risques qu’elle entraîne en matière de corruption, de blanchiment de capitaux et d’évasion fiscale.”

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