L’Espagne s’engage à reconnaître l’État de Palestine “le plus tôt possible”

Dans un contexte d’“authentique frénésie diplomatique”, le gouvernement espagnol a l’intention de “profiter d’un momentum unique” pour tenir une vieille promesse de la gauche, affirme El Periódico de España : reconnaître la Palestine en tant qu’État.

Lors d’une tournée au Moyen-Orient début avril, le Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez, s’est engagé à le faire “avant la fin du premier semestre de l’année”, rapporte le quotidien de centre gauche. “Le plus tôt possible”, confirment même des sources proches de l’exécutif espagnol au journal conservateur ABC, qui révèle que le sujet est “l’une des priorités politiques du moment au palais de la Moncloa”, la résidence officielle du chef du gouvernement à Madrid.

L’Espagne pourrait s’ajouter aux 139 des 198 pays de l’Organisation des nations unies (ONU) qui reconnaissent l’État palestinien, et peut-être convaincre “davantage de pays de l’Union européenne (UE)” à le faire, soutient ABC. En 2014, la Suède avait été le premier pays de l’UE à reconnaître cet État. Une mesure similaire avait été prise par sept autres pays d’Europe centrale et du Sud avant qu’ils n’adhèrent à l’Union.

Le 22 mars, l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et Malte ont signé une déclaration commune dans laquelle ils s’engagent à reconnaître la Palestine en tant qu’État. “La présence de Malte est déterminante, observe El Periódico