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Marie Portolano, les nouvelles confessions choc

Écrit par le 27 mars 2024


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Trois ans après la diffusion de son documentaire choc Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, Marie Portolano revient sur le devant de la scène, cette fois avec le livre Je suis la femme du plateau, sorti le 13 mars. L’occasion pour l’ancienne journaliste de Canal+, qui présente désormais Télématin avec Thomas Sotto sur France 2, de préciser le message qu’elle voulait faire passer, parasité par ce qui est rapidement devenu « l’affaire Pierre Ménès ».

« T’as un cul, on serait bien dedans »

Si elle précise ne pas être « en combat contre les hommes », ce sont tout de même certains d’entre eux qui lui ont fait vivre des moments difficiles, voire traumatisants. L’animatrice, qui révélait récemment avoir été agressée sexuellement à l’âge de 17 ans, revient notamment sur plusieurs épisodes marquants de sa carrière, comme ce jour où son rédacteur en chef l’a croisée dans un couloir et lui a glissé: « Dis donc, t’as un cul, on serait bien dedans. »

Un exemple parmi tant d’autres, dit-elle: « On a reçu des phrases difficiles à entendre, du genre: ‘Déjà tu es là parce que tu es une femme, donc tu nous a piqué notre travail !’. Et après, évidemment, toutes les allusions sexuelles, du genre: ‘Ah non, mais si elle a réussi à avoir cette interview, c’est qu’elle l’a forcément sucé’. » Des remarques blessantes qui, longtemps, lui ont fait ressentir « le syndrome de la présentatrice stupide d’un plateau de télévision ».

Le syndrome de la Schtroumpfette

« J’ai toujours eu envie d’être journaliste sportive. Quand j’ai commencé, j’ai assez vite déchanté, avoue-t-elle. Je me suis rendu compte plusieurs fois qu’en fait, je n’avais pas été embauchée pour ma compétence, mais plutôt pour ce que je pouvais représenter à l’antenne. La seule chose dont ils ont besoin, c’est d’une femme. » Pour Marie Portolano, aux yeux de certains patrons de chaîne, « une présentatrice télé est forcément bête, jusqu’à preuve du contraire ».

« Les journalistes sportives souffrent du syndrome de la Schtroumpfette, et d’ailleurs ça a posé problème dans la sororité, je trouve, puisque le système nous a tellement faire croire, expliqué qu’on était unique et qu’on ne pouvait être qu’unique, qu’on s’accrochait chacune à notre place, poursuit-elle. Un jour, on m’a même dit: ‘La femme du plateau, on arrête, ça ne marche pas, ça ne fonctionne pas’. En fait, je ne suis personne d’autre que la femme du plateau. »

Ses lunettes au Canal Football Club

Mais la présentatrice de 38 ans le concède à travers une anecdote, elle a participé à ce système. « Parce que j’ai accepté ces codes. Quand on m’a demandé d’être bien habillée, bien maquillée et bien coiffée, j’ai dit: ‘Oui bien sûr, il n’y a pas de problème, je le serai’, reconnaît-elle. Les gens s’attachaient énormément à ce à quoi je ressemblais. J’ai eu beaucoup de débriefs de mes tenues, de mon look, et c’est devenu parfois plus important que ce que je disais. »

Et d’enchaîner avec un souvenir de son passage au Canal Football Club: « J’ai porté des lunettes dans une émission de sport. J’ai été en TT, en trending topics (les sujets tendance sur Twitter, ndlr), les gens me parlaient uniquement de mes lunettes et les messages étaient uniquement à caractère sexuel. Et ce qui est terrible dans cette histoire, c’est que les messages m’ont fait plaisir. Je me suis dit: ‘Mais ça y est, enfin, les gens me parlent, enfin j’existe sur ce plateau !’ »



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