Mercato. Stade Rennais. Ce que va générer pour les finances de Rennes le deal Matic à Lyon

Le transfert à venir de Nemanja Matic vers Lyon, une issue pour laquelle le Serbe avait fait le forcing, fait grincer quelques dents chez les supporters rouge et noir. Mais d’un point de vue strictement financier, entre le transfert et les économies sur salaire, l’opération sera loin d’être neutre pour le Stade Rennais…

La fin du feuilleton approche. Comme annoncé jeudi 25 janvier, Nemanja Matic a choisi de signer à Lyon, où il est attendu dès ce vendredi 26 janvier, après que le Stade Rennais et l’OL aient fini par s’entendre sur un transfert.

Le SRFC avait longtemps fermé la porte à l’idée de lâcher le Serbe à Lyon, malgré le forcing du joueur en ce sens, et l’issue a donc surpris ou déçu certains.

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Dans cette histoire qui a tourné au fiasco, où chaque camp a sa part de responsabilités, Matic a fini par obtenir gain de cause.

Mais dans l’opération, au-delà de la question d’image que cela pose pour le SRFC, il y a d’abord comme toujours en mercato et dans le milieu du foot une histoire de pragmatisme, de gros sous, et d’intérêts finalement concordants, pour peu que le timing convienne… S’il est attendu dans les tribunes du Groupama Stadium, Matic ne pourra évidemment pas jouer OL – Rennes ce vendredi soir.

Une opération à quelque 13 millions d’euros

Dans le deal conclu avec Lyon, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. Selon nos informations, le transfert serait de 2,5 millions d’euros en cash, plus 500 000 euros de bonus.

Mais surtout, alors que les agents du joueur ont renoncé à une partie de leurs commissions pour faciliter un accord qui semblait impossible il y a encore 48 heures, l’économie sur le salaire restant dû de Matic (contrat jusqu’en 2025) serait assez énorme, de l’ordre de… 10 millions d’euros en comptant les charges ! L’opération financière globale liée à la cession de Matic s’élèverait donc à quelque 13 millions d’euros.

Le Stade Rennais évite aussi au passage une éventuelle future bataille d’avocats, et le coût potentiel lié à une négociation sur une rupture de contrat après le mercato. Cette hypothèse était envisagée, si aucune porte de sortie n’avait été trouvée dans les temps pour Matic.