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Mort de Thomas à Crépol : Deux mois après, la population de Romans-sur-Isère reste « divisée »

Écrit par le 5 février 2024


Depuis la mort de Thomas à Crépol, la commune de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, est sous le feu des projecteurs, notamment avec les prises de position publiques de la maire Marie-Hélène Thoraval, dont les propos divisent les habitants

  • Depuis la mort de Thomas à Crépol, en novembre dernier, la ville de Romans-sur-Isère a fait l’objet d’une forte médiatisation. D’abord parce que le jeune rugbyman de 16 ans était au lycée et au club de cette commune de 33.000 habitants mais aussi parce que les principaux suspects de son meurtre viendraient d’un quartier de cette ville de la Drôme.
  • La maire de la commune Marie-Hélène Thoraval s’est beaucoup exprimée à la suite de ces révélations en disant, entre autres, que le quartier était une « dynastie de délinquants ». Après ces prises de position publiques, l’élue a été victime de menaces de mort. Elle a porté plainte et l’un de ses auteurs est jugé ce lundi.

  • 20 Minutes s’est rendu à Romans-sur-Isère à la veille de ce procès pour interroger les habitants (et les élus) à ce sujet, deux mois et demi après les faits

Comme tous les dimanches matin, le marché a pris place dans la vieille ville de Romans-sur-Isère, dans la Drôme. Plus qu’un lieu où acheter ses fruits et légumes, la place Maurice-Faure devient chaque semaine un moment de rencontres. Ce jour-là, des bénévoles du Secours populaire interpellent des passants, une compagnie de théâtre distribue des flyers pour un prochain spectacle et, comme partout, les allées bouchonnent quand deux connaissances se croisent et commencent à discuter.

C’est ce qu’il vient de se passer pour Christian et Maryline, 66 et 61 ans. Ils viennent d’un village alentour et profitent de leur sortie matinale pour prendre des nouvelles. Le sujet du jour ? « On a discuté de la maire de la commune, Marie-Hélène Thoraval », confie le sexagénaire. Ce lundi, l’un des hommes qui a menacé l’élue de « décapitation » va être jugé. En novembre dernier, après ses prises de position publiques au lendemain du décès du jeune Thomas à Crépol, elle avait reçu quatre menaces de mort et avait décidé de porter plainte. En plus des habitants, de nombreux élus lui avaient apporté leur soutien. Une pétition avait même été lancée.

« Elle a dit la vérité »

Deux mois et demi plus tard, cette solidarité reste infaillible à en croire Christian et Maryline. « On la soutient à 100 %, poursuivent-ils. Elle a dit la vérité. Et puis, ces menaces prouvent l’insécurité dans laquelle nous nous trouvons On a peur de sortir maintenant. »

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