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Atos demande du soutien pour refinancer sa dette, le cours de Bourse s’écroule

Écrit par le 5 février 2024


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La descente aux enfers continue pour Atos. En grande difficulté, le groupe informatique s’est résolu à demander « la désignation d’un mandataire ad hoc ». Cette mesure préventive vise à mener des « discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière », indique un communiqué publié ce lundi. En Bourse, le titre plonge de plus de 15 %.

Par ailleurs, la société présidée par Jean-Pierre Mustier renonce à une augmentation de capital, un projet très critiqué par les actionnaires qui craignent une dilution de leurs actions . « Compte tenu de l’évolution du contexte du marché, les conditions de réalisation du projet d’augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 720 millions d’euros ne sont plus réunies », justifie Atos, alors que son titre a perdu plus de la moitié de sa valeur en six mois. Ce projet, qui avait été annoncé à hauteur de 900 millions d’euros au total en août dernier, avait déjà été revu à la baisse début janvier.

Etonnamment, la société dit poursuivre ses discussions avec le milliardaire Daniel Kretinsky pour lui céder une partie de ses activités. Mais toujours « sans certitude qu’elles aboutissent à un accord », précise le groupe, alors que, selon nos informations, cette opération est sérieusement compromise depuis plusieurs semaines. Pour rappel, ces discussions portent sur la vente de Tech Foundations, l’entité qui regroupe les activités historiques d’infogérance d’Atos.

Un mur de dette de 3,65 milliards d’euros

L’enjeu est de taille : confronté à un mur de dette avec 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d’obligations à rembourser ou refinancer avant fin 2025, Atos cherche à céder une partie de ses activités afin de retrouver un peu d’air.

Le projet de vente au fonds de Daniel Kretinsky avait été annoncé l’été dernier, mais avait déclenché une levée de boucliers d’élus LR (soucieux de conserver cette entreprise stratégique « dans le giron français »), des milieux d’affaires et de fonds actionnaires. Une mission d’information a d’ailleurs été créée par le Sénat.

En parallèle, des négociations avec Airbus pour le rachat des activités Big Data & Security (BDS) de l’entreprise, annoncées début janvier, se poursuivent, pour une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros.

« Sans incidence sur les salariés et les clients »

Dans ce contexte de très lourdes difficultés financières, conséquence de la lente descente aux enfers de ce fleuron de la tech française, des rumeurs avaient récemment couru selon lesquelles un mandataire judiciaire pourrait être désigné. Atos avait démenti.

Sans en arriver à cette extrémité, le groupe souhaite donc actuellement faire appel à un mandataire ad hoc pour « encadrer » les discussions avec les banques au sujet de sa dette et « faciliter une issue rapide ». « Le mandataire ad hoc est un tiers indépendant qui aurait notamment pour mission d’assister la société dans ses échanges » avec les banques, « en vue de converger vers une solution financière adéquate dans les meilleurs délais », précise Atos.

« Le mandat ad hoc est une procédure amiable permettant de conduire des négociations dans un cadre confidentiel », rappelle le groupe. Selon lui, « le mandat ad hoc ne concernerait que la dette financière » et serait « sans incidence sur les salariés, clients et fournisseurs ».

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