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Ouverture à Nancy du procès de 11 hommes pour le vol de 38 kilos d’or

Écrit par le 26 mars 2024


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Le procès de onze hommes jugés pour vols aggravés, notamment le braquage d’une société d’orfèvrerie pour un butin dépassant le million d’euros, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle, en l’absence du cerveau présumé du réseau. Neuf accusés sont présents, quatre comparaissent détenus. Certains encourent 20 ans de prison, d’autres en récidive, risquent la perpétuité. Âgés de 25 à 52 ans, ils sont accusés de vols et tentative de vol en 2019 en Bourgogne-Franche-Comté, dont le braquage de la société Losange à Châtillon-le-Duc (Doubs).

Le 3 mai 2019, vers 05h30, cinq individus gantés, cagoulés et armés d’un pistolet, d’un fusil à pompe et d’un fusil d’assaut, s’étaient introduits dans les locaux de cette société spécialisée dans la conception et la fabrication de bijoux pour des joailliers de renom. Les malfaiteurs avaient dérobé 38 kilos d’or, sous forme de copeaux, de barres, de pièces et de profilés usinés ou en cours de finition, pour un montant total de 1,08 million d’euros. Six employés étaient présents ce matin-là, une prise d’otage qui les a laissés en état de choc, avec des incapacités totales de travail comprises entre deux et dix jours. Ils se sont constitués parties civiles au procès.

L’or n’a jamais été retrouvé

L’enquête, débutée à compter du braquage de cette société, a permis de mettre au jour des actes préparatoires et un premier vol, le cambriolage de la gendarmerie de Besançon-Tarragnoz survenu dans la nuit du 2 au 3 avril 2019. Les investigations ont permis de révéler qu’il existait des liens étroits entre ce cambriolage et le braquage de la société Losange: des gilets pare-balles et une lampe torche, a priori volés chez les militaires, ont été retrouvés lors du vol de métaux précieux, abandonnés par les malfaiteurs.

Certains membres du commando sont également accusés d’avoir commis d’autres faits de vol ou tentative dans une société d’orfèvrerie concurrente, Techniluxe, située à Voray-sur-L’Ognon (Haute-Saône) et dans un magasin d’optique d’Afflelou, à Châtillon-Le-Duc, où ils ont dérobé plus de 165 paires de lunettes. A l’ouverture des débats lundi après-midi, deux des accusés manquaient à l’appel. Sliman Founas, 35 ans, dont une empreinte digitale aurait été retrouvée sur une lampe torche abandonnée chez Losange, aurait pris la fuite après avoir participé au casse. Interpellé sur le sol algérien en décembre 2019, le trentenaire, qui n’a pas été extradé vers la France, a été jugé par tribunal criminel d’Oran pour ces faits et a écopé de 7 ans de prison. La France estime qu’elle peut le juger pour ces mêmes infractions.

Son petit frère, Lahouari Founas, que la justice considère comme la tête pensante du commando, est le grand absent de ce procès. Placé initialement en détention provisoire, il a été remis en liberté par la cour de cassation après que son avocat, Me Raphaël Chiche, a fait valoir qu’il était « détenu sans titre ». Le jeune homme, apparemment gravement malade, demandait sa remise en liberté pour raisons médicales. La circonstance aggravante de bande organisée, retenue initialement, a été écartée à la fin de l’instruction, les enquêteurs estimant que l’équipe de braqueurs, essentiellement constituée autour des frères Founas, relevait d’un « cercle familial et amical » et non d’une « une structure pérenne importante et hiérarchisée », définition de la bande organisée. Le procès est prévu pour durer trois semaines avec un verdict attendu le 12 avril.

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