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Pour lutter contre l’écoanxiété de la jeunesse, le gouvernement promeut un service civique écologique

Écrit par le 14 avril 2024


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Christophe Béchu, à l’Elysée, le 10 avril 2024.

Vidéo verticale en plan rapproché, cravate laissée au placard, montage saccadé… Dans une vidéo diffusée lundi 8 avril, Christophe Béchu a adopté les codes de la communication TikTok pour annoncer aux jeunes qu’ils pourront réaliser un service civique « écologique » à partir de septembre. Une façon pour le ministre de la transition écologique de permettre à cette frange de la population de « remédier à l’anxiété et [de] passer à l’action ».

« Quand on voit des jeunes qui considèrent que la façon d’agir, c’est d’aller jeter de la purée dans des musées, je préfère qu’on leur donne les moyens de regarder comment, de façon concrète, s’engager au service de l’écologie », a-t-il déclaré, vendredi 12 avril, sur Public Sénat, en évoquant une extension du dispositif à l’Europe.

Le ministre promet le déploiement, dès cet automne, de 1 000 « ambassadeurs » volontaires, pour promouvoir ce type d’engagement, et vise l’objectif de 50 000 volontaires auprès d’associations ou d’entreprises publiques liées à la protection de l’environnement d’ici à 2027 (contre 5 700 en 2022) et des emplois « verts » à la sortie. « Nous nous donnons les moyens de lancer quelque chose qui soit utile pour la planète et pour les jeunes », assure le ministre.

« Renforcer la prise de conscience »

Le service civique, qui existe déjà depuis 2010, a attiré, en 2022, près de 80 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans, pour une durée allant de six à douze mois, pour une rémunération mensuelle de 620 euros, dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé ou la culture. Un engagement qui peut aller de pair avec des possibilités de formation et de certification professionnelle au cours de la mission.

Quatorze associations écologistes, réunies au sein du collectif pour un service civique écologique, dont la Ligue pour la protection des oiseaux, La Fresque du climat ou encore Générations futures, avaient appelé, il y a un an, à un « déploiement ambitieux et bénéfique pour tous » du dispositif. Les annonces faites lundi « vont dans le bon sens », ont-elles salué. « C’est un moyen de renforcer la prise de conscience et d’accélérer la transition écologique dans les territoires », se félicite Bénédicte Hermelin, directrice générale de France Nature Environnement (FNE), qui accueille chaque année près de 250 jeunes en service civique.

A l’issue de son volontariat, chaque jeune est censé se voir proposer une « offre d’emploi vert ». Il pourra également s’agir d’une « offre de stage » ou d’une « possibilité de reprise d’études », dans le secteur de la transition écologique, précise le ministère. Les entreprises publiques ou privées qui « contribuent à la transition écologique », comme la SNCF, Enedis ou la RATP, seront invitées à recruter des jeunes à la sortie de leur volontariat. Le Medef est associé au projet, afin de mettre son « réseau territorial » au service du projet.

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