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Russie. Un attentat revendiqué par l’État islamique dans une salle de concert à Moscou fait au moins 60 morts et 115 blessés

Écrit par le 23 mars 2024


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Au moins 60 personnes ont été tuées et 115 blessées après que des hommes armés en tenue de camouflage ont ouvert le feu et allumé des explosifs dans une grande salle de concert de la banlieue de Moscou, vendredi 22 mars dans la soirée. Les autorités russes ont averti que le bilan de la “pire attaque terroriste survenue en Russie depuis des années”, selon The Guardian, risquait de s’aggraver.

L’État islamique (EI) a revendiqué l’attentat dans un message sur Telegram, précisant que ses combattants s’étaient “retirés vers leurs bases en toute sécurité”. Des responsables américains ont confirmé à plusieurs médias, dont le New York Times, la crédibilité de cette revendication, précisant qu’il pourrait s’agir de l’État islamique du Khorasan, la branche afghane du groupe djihadiste, aussi nommée ISIS-K.

La fusillade s’est produite aux alentours de 20 heures (18 heures à Paris), juste avant le début du concert du groupe Piknik, vétéran de la scène rock russe, dont les membres sont tous indemnes, selon leur manager. Les autorités russes ont déclaré qu’une enquête “terroriste” avait été ouverte et que le président Vladimir Poutine recevait des mises à jour “constantes”, rapporte The Moscow Times. Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a pour sa part annulé tous les événements publics à Moscou ce week-end.

“Chasse à l’homme massive”

Selon l’agence officielle russe Ria Novosti, des individus armés “ont ouvert le feu avec des armes automatiques” et “ont lancé une grenade ou une bombe incendiaire, qui a déclenché un incendie”, avant de “prendre la fuite à bord d’une voiture Renault blanche”. Sur des vidéos du Crocus City Hall, un vaste complexe à Krasnogorsk, au nord-ouest de Moscou, abritant notamment un centre commercial et une grande salle de salle de concert de 6 200 places, le bâtiment apparaît en flamme. On y voit également de la fumée s’échappant du toit, qui a fini par “s’effondrer partiellement”, selon le média d’État Russia 24, avant que l’incendie ne soit maîtrisé au petit matin.

Sur d’autres vidéos détaillées par la chaîne d’information américaine CNN, on peut discerner une foule de spectateurs en “panique”, “se pressant les uns contre les autres, criant et se cachant derrière les fauteuils alors que les coups de feu commencent à résonner dans la vaste salle”. Les autorités russes n’ont pour l’instant identifié aucun des suspects, mais elles ont lancé une “chasse à l’homme massive”, appelant les habitants de Moscou et de sa banlieue à rester vigilants, fait savoir The Guardian.

Le quotidien britannique dresse par ailleurs un parallèle avec l’attaque du Bataclan à Paris en novembre 2015, ou encore avec l’attentat perpétré à Moscou 2002, lorsque des indépendantistes tchétchènes avaient pris en otage près de 850 personnes dans un théâtre, occasionnant la mort de 132 otages en plus du commando – après une intervention musclée (et controversée) des forces spéciales russes.

L’Ukraine nie toute implication

Cette attaque ne semble en tout cas pas être une surprise pour tout le monde puisque, comme le rappelle l’hebdomadaire britannique The Economist, l’ambassade américaine en Russie avait communiqué le 8 mars sur des risques d’attentats à Moscou. Elle avait ainsi appelé ses ressortissants à “éviter les grands rassemblements, y compris les concerts”. Mais Vladimir Poutine avait choisi de rejeter ces avertissements, les dénonçant lors d’un discours le 19 mars comme “un chantage explicite et une volonté de déstabiliser notre société”.

D’abord pointée du doigt par Moscou, Kiev a nié toute implication dans cette attaque. “L’Ukraine n’a jamais eu recours à des méthodes terroristes”, a ainsi déclaré le conseiller présidentiel Mykhailo Podolyak sur X. Il a toutefois avoué craindre que la Russie n’en fasse un prétexte pour intensifier ses opérations militaires dans son pays. De fait, avant la revendication par l’EI, le numéro deux du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a menacé l’Ukraine et promis “d’annihiler” ses dirigeants s’il s’avérait qu’ils étaient liés à cette “atrocité”, rapporte Al-Jazeera.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a de son côté appelé la communauté internationale à condamner ce “crime monstrueux”. Ce que s’est empressé de faire le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, “dans les termes les plus fermes possibles”, ainsi que tous les membres du Conseil de sécurité. Emmanuel Macron, au nom de la France, a “exprimé sa solidarité avec les victimes, leurs proches et tout le peuple russe”, tandis que les États-Unis sont “en pensées aux côtés des victimes de la terrible attaque” a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche.



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