Evenepoel: « Si vous tombez, c’est de votre faute »
Pour Remco Evenepoel, le pire aurait pu arriver au bout de 21 secondes de course. Dès le deuxième virage, le champion du monde du contre-la-montre est allé à terre. Interrogé après l’arrivée, le coureur belge a tenté d’expliquer sa mésaventure. « J’ai glissé, a-t-il tout d’abord confié de manière laconique. Sur les images, nous voyons une grille, qui donne l’impression que ma roue glisse. Mais c’est arrivé si vite. » Convaincu de ne « pas avoir pris trop de risques », Remco Evenepoel assure que « ce n’est pas une erreur de pilotage » tout en admettant s’être possiblement « un peu trop engagé dans les virages ».
« Ce n’était pas trop dangereux, non. Il y avait d’autres options, mais ce n’est pas moi qui fais les parcours, a-t-il ajouté. Et les risques, on les prend nous-même. Si vous tombez, c’est de votre faute. C’était ma propre faute. Sur un tel contre-la-montre, il est difficile de gagner si le grand favori ne commet aucune erreur. » Ayant calculé une perte de temps d’une vingtaine de secondes, le Belge admet qu’« une victoire aurait été possible, mais c’est facile à dire après coup ». Malgré tout, le coureur de l’équipe Soudal-Quick Step assure être « très satisfait des sensations » et avoir « fait un bon contre-la-montre »
Vingegaard: « Je ne suis pas encore préoccupé »
Jonas Vingegaard, quant à lui, est passé à travers les gouttes. S’il n’a pas connu la moindre mésaventure, le coureur danois a concédé quinze secondes à Primoz Roglic. Toutefois, il en faudra plus pour inquiéter celui qui a remporté les deux courses par étapes sur lesquelles il s’est engagé cette année. « Je suis satisfait de ma performance aujourd’hui (lundi). Les jambes et le ressenti général étaient bons, a assuré le double vainqueur du Tour de France. Je ne suis pas encore préoccupé par l’écart avec Roglic. Beaucoup de choses peuvent arriver dans les cinq étapes suivantes. »
Après « une bonne période d’entraînement » consécutive à Tirreno-Adriatico, le leader de l’équipe Visma-Lease a Bike se montre impatient d’en découdre avec ses rivaux. « Sur le papier, cette édition du Tour du Pays Basque semble un peu moins exigeante que les années précédentes, a-t-il déclaré. Néanmoins, j’attends un combat jusqu’à l’étape finale qui sera décisive. » Alors qu’ils seront tous trois attendus l’été prochain sur la Grande Boucle, le trio Roglic-Evenepoel-Vingegaard promet déjà de faire des étincelles sur les routes du Pays Basque d’ici à la fin de la semaine.