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Trente-sept propositions pour adapter l’assurance au changement climatique

Écrit par le 3 avril 2024


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Devant le local inondé des assurances Allianz, à Neuville-sous-Montreuil (Pas-de-Calais), le 3 janvier.

Mieux financer l’indemnisation des catastrophes naturelles, prendre en compte les différences d’exposition aux risques et renforcer la prévention : c’est sur ces trois piliers que devrait s’appuyer la stratégie française d’adaptation du secteur de l’assurance au changement climatique, si le gouvernement valide la démarche préconisée par le rapport d’experts publié mardi 2 avril.

Après avoir consulté quelque 150 acteurs du secteur de l’assurance, représentants de la société civile et chercheurs, ce sont 37 propositions que détaillent sur 116 pages les trois experts mandatés, en mai 2023, par les ministères de l’économie et de la transition écologique : Thierry Langreney, ex-directeur général adjoint des activités d’assurances du Crédit agricole et président de l’association Les Ateliers du futur, Gonéri Le Cozannet, géographe et contributeur aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, et Myriam Merad, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique.

Au cœur de ces propositions figure la consolidation du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, dont la pérennité est aujourd’hui menacée par des déficits récurrents, qui l’obligent déjà à puiser régulièrement dans ses réserves.

Les sinistres liés au climat (inondations, sécheresse, tempêtes et grêle) ont coûté 6,5 milliards d’euros en 2023 aux assureurs, faisant du millésime le troisième le plus coûteux pour le secteur après 1999 (16,6 milliards d’euros avec les tempêtes Lothar et Martin) et 2022 (10,6 milliards d’euros, principalement pour cause de sécheresse et de grêle), selon le bilan annuel de la fédération France Assureurs.

Suivre l’« inflation climatique »

Selon les travaux de la Caisse centrale de réassurance (CCR), gestionnaire du régime « Cat Nat », les dommages causés par les sinistres que couvre celui-ci (inondation, sécheresse, submersion marine, cycloniques, tremblement de terre) pourraient augmenter de 40 %, soit de 811 millions d’euros par an, à l’horizon 2050, et même de 60 % en prenant en compte l’augmentation de la valeur globale des biens assurés.

Sans attendre la publication du rapport, le gouvernement avait annoncé, le 28 décembre 2023, un relèvement, effectif au 1er janvier 2025, de la « surprime » sur les contrats d’assurance qui finance le régime.

Cette surprime prélevée sur tous les contrats d’assurance multirisque habitation passera donc, en 2025, de 12 % à 20 %. De quoi assurer au régime environ 1,3 milliard d’euros de ressources supplémentaires chaque année et porter sa capacité à quelque 3,2 milliards d’euros.

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