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un quart des morts chez les jeunes adultes est dû aux opioïdes

Écrit par le 16 avril 2024


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“Chez les jeunes de 20 à 39 ans” au Canada, les opioïdes sont responsables d’“un décès sur quatre”, s’alarme Radio-Canada en reprenant les résultats d’une étude publiée le 15 avril par le Journal de l’Association médicale canadienne, réalisée dans huit des dix provinces du pays et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Globalement, note la CBC, le nombre annuel de morts liées à ces drogues, principalement au fentanyl, a doublé entre 2019 et 2021, passant de 3 007 à 6 222. Le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta, dans l’Ouest, sont particulièrement affectés.

Les jeunes “ne savent pas ce qu’ils prennent”

Les chercheurs ont calculé que le nombre d’années perdues en raison des overdoses liées aux opioïdes au Canada avait atteint 256 336 en 2021, soit le double du chiffre de 2019. L’un des auteurs de l’étude, David Juurlink, chef de la division de pharmacologie clinique et de toxicologie à l’université de Toronto, explique la portée de ces données :

“La tragédie de la crise des opioïdes, c’est que la majorité des décès sont des jeunes dans leur vingtaine et leur trentaine, alors qu’ils devraient vivre au moins jusqu’à 70 ou 80 ans. Ils meurent à cause d’un marché illicite très dangereux […]. Ils ne savent pas ce qu’ils prennent. Parfois, c’est cinq ou dix fois plus puissant que leur dernière dose.”

Ce sont surtout les hommes – 72 % des cas – qui en meurent. L’étude note que la situation s’est aggravée depuis la pandémie de Covid-19, avec un marché illicite jugé de plus en plus volatil. “Ce que l’on voit circuler là, sur le marché illicite, pour moi, c’est du jamais-vu”, affirme à Radio-Canada Marie-Ève Goyer, une spécialiste de la dépendance aux opioïdes de l’université de Montréal. “La crise des opioïdes est en train de s’enlacer avec une crise de précarité. Les enjeux de logement, d’éducation, de pauvreté, d’inégalités sociales et de traumas ne s’améliorent pas au Canada. La drogue est une tentative de soulager la douleur physique, mais aussi la douleur psychique.”

L’autrice principale de la recherche, également scientifique au sein d’Unity Health Toronto, Tara Gomes, soutient également que les données socio-économiques sont un facteur important et n’annoncent pas des jours meilleurs : “En l’absence d’investissements adéquats dans les programmes de traitement et de réduction des risques, ainsi que davantage d’aides sociales […], ces décès évitables continueront d’avoir des effets dévastateurs sur les communautés à travers le pays.”

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