Les grandes manœuvres vont bientôt débuter. Les critères de sélection ayant précisément établis par le CNOSF, chaque fédération est en effet invitée à désigner ses candidats pour l’élection des porte-drapeaux à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, le 26 juillet prochain. Et si Kylian Mbappé était plébiscité au début du mois pour être l’un des porte-drapeaux, il est d’ores et déjà acquis qu’il n’en sera rien.

Un putsch qui fait tache

La donne est évidemment différente chez les féminines et à en croire RMC, la Fédération française de football (FFF) va porter la candidature de Wendie Renard pour être porte-drapeau de la délégation française. Et la capitaine tricolore coche bien toutes les cases. Elle compte en effet  déjà deux participations aux JO, en 2012 à Londres et en 2016 à Rio, n’a jamais été porte-drapeau et affiche un casier judiciaire vierge. « Si j’ai la chance d’être porte-drapeau, ce sera avec fierté, mais on va déjà se concentrer à essayer de ramener la plus belle des médailles lors de ces Jeux olympiques », a-t-elle confié à ce sujet au micro de Canal+.

Une zone d’ombre pourrait néanmoins mettre à mal sa candidature: en annonçant lâcher la sélection tant que Corinne Diacre resterait en poste, elle fut à l’origine du putsch qui précipita la perte de l’ancienne sélectionneuse et cette tache dans son CV pourrait lui coûter cher, la défenseuse lyonnaise n’apparaissant pas comme la sportive exemplaire que réclame le rôle de porte-drapeau.