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Yann Barthès de Quotidien auditionné par les députés : ce qu’il faut retenir de son passage à l’Assemblée

Écrit par le 27 mars 2024


Devant la commission d’enquête, Yann Barthès et d’autres protagonistes de Quotidien ont défendu leur position face au RN, rappelant être eux-mêmes boycottés par le parti politique.

Les femmes et les hommes de la télévision se succèdent à l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs mois, une commission d’enquête se penche sur l’attribution de 15 fréquences TNT qui arrivent à échéance en 2025.

Après Cyril Hanouna ou Pascal Praud, c’était au tour de Yann Barthès d’être entendu par les députés. Cette convocation, à la demande du Rassemblement national, a été validée par le président de la commission, Quentin Bataillon.

En compagnie de Laurent Bon, le producteur du talk-show de TMC, et du chroniqueur Julien Bellver, Yann Barthès a défendu le pluralisme politique de son talk-show mêlant information et divertissement.

« Je ne suis pas ravi d’être là »

« Je ne vais pas vous dire que je suis ravi d’être là », a entamé l’animateur en début d’audition, regrettant que sa présence soit due à cinq députés du Rassemblement national qui ne sont pas tous présents dans la salle.

En question : le discours assumé de Quotidien de ne pas souhaiter recevoir des membres du RN en plateau pose problème à Thomas Ménagé, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale.

Il aurait été inconcevable de ne pas auditionner les acteurs de la seule émission du PAF, la seule, qui assume exclure une partie du spectre politique de sa programmation. Les fréquences TNT appartiennent aux Français et indirectement, vous tournez le dos à 13 millions de Français qui ont fait le choix de voter Marine Le Pen aux dernières élections européennes.

Thomas MénagéDéputé du Loiret et porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale

La défense de Quotidien

« En effet, on ne reçoit pas d’élus RN sur le plateau de Quotidien. Mais ils sont présents dans toute l’émission et dans toutes les rubriques », lui a répondu sans sourciller le journaliste Julien Bellver, ajoutant que lorsqu’on « respecte les règles, on peut faire ce que l’on veut ».

Thomas MénagéDéputé du Loiret et porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale

Il a été soutenu par Ara Aprikian, directeur général adjoint en charge des contenus pour le groupe TF1, également présent lors de l’audition, qui a assuré que le respect du pluralisme est « parfaitement » respecté par Quotidien.

De son côté, Yann Barthès assure ne pas construire son émission en fonction des temps de parole.

S’il y a un congrès de n’importe quel parti, on y va. On fait en fonction de l’actualité. Il y a un rééquilibrage au bout d’un moment, mais heureusement, on ne fonctionne pas en fonction du temps de parole.

Yann BarthèsAnimateur de l’émission Quotidien

Laurent Bon, le producteur de l’émission, a nuancé les propos de ses collègues sur les invitations : « si on nous demande de vous recevoir, si c’est la loi, évidemment, on le fera. »

Des tensions entre Yann Barthès et le RN

Par moment, la tension est montée à l’Assemblée nationale entre les protagonistes de Quotidien et les élus du Rassemblement national, présents, pour certains, à l’audition.

Passablement excédé, Yann Barthès a demandé pourquoi ils souhaitaient venir dans une émission qui ne leur plaisait pas, avant d’être rappelé à l’ordre par le président de la commission.

Un boycott réciproque

L’autre défense de la part de la chaîne de télévision : rappeler que le Rassemblement national sont les premiers à ne pas vouloir de Quotidien à ses réunions publiques.

Le RN boycotte, discrédite et agresse les équipes de Quotidien depuis des années. C’est donc assez ironique pour nous de vivre ce moment à la demande du RN.

Laurent BonProducteur et co-gérant de Bangumi

Laurent Bon explique comment les journalistes de Quotidien ont réussi à « détourner ce boycott » pour parvenir, tout de même, à couvrir l’actualité du parti politique de Marine Le Pen.

De son côté, Yann Barthès a listé les violences subies par les équipes du talk-show sur le terrain.

Un boycott réciproque

L’autre défense de la part de la chaîne de télévision : rappeler que le Rassemblement national sont les premiers à ne pas vouloir de Quotidien à ses réunions publiques.

Le RN boycotte, discrédite et agresse les équipes de Quotidien depuis des années. C’est donc assez ironique pour nous de vivre ce moment à la demande du RN.

Laurent BonProducteur et co-gérant de Bangumi

Laurent Bon explique comment les journalistes de Quotidien ont réussi à « détourner ce boycott » pour parvenir, tout de même, à couvrir l’actualité du parti politique de Marine Le Pen.

De son côté, Yann Barthès a listé les violences subies par les équipes du talk-show sur le terrain.

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