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Agriculture : « Rendez-vous dans un mois » sur le choc de simplification

Écrit par le 28 janvier 2024


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« Sentir le cul des vaches »… Ce dimanche, alors que la colère des agriculteurs ne retombait pas, Karl Olive ne s’est pas privé de réitérer l’invitation à aller au contact qu’il avait lancée  dans une tribune dès l’été dernier.

Invité du Grand Rendez-Vous Europe 1-CNews-« Les Echos », le député Renaissance des Yvelines a soutenu l’action de l’exécutif face à la crise. « Il est temps de changer de logiciel, d’aller sur le terrain ; et c’est ce que fait Gabriel Attal depuis 15 jours », a-t-il souligné, tandis qu’au même moment, le Premier ministre dialoguait avec des éleveurs sur une exploitation d’Indre-et-Loire.

« Les agriculteurs sont au bout du rouleau », a insisté Karl Olive. « Ils ne réclament pas d’être mieux traités […] mais avec les mêmes règles que tout le monde ». La mesure qui pourrait apaiser leur mécontentement ? Etre payés au juste prix, a-t-il livré, comme une évidence.

Punir les « superprofiteurs »

Dans le viseur, en creux, les industriels et la grande distribution qui n’appliquent pas la loi Egalim . « Bruno Le Maire a proposé d’être dans la suggestion, puis dans la prévention. Certains n’ont pas joué le jeu » et il faut maintenant être dans la punition, a en substance déroulé Karl Olive, en ciblant, sans les nommer, « des superprofiteurs ».

Pour l’élu des Yvelines, la solution est à portée de main : dans un pays, comme la France, « où l’on est capable de faire un contrôle tous les ans dans 230.000 fermes, on doit être capable d’en faire quelques-uns pour les six centrales d’achat ».

S’agissant de l’empilement normatif, autre sujet qui mine la vie des exploitants agricoles, l’ancien maire de Poissy s’est félicité du tout prochain choc de simplification. Gabriel Attal a déjà rencontré des préfets pour sa mise en oeuvre. « Rendez-vous dans un mois […], a confié ce proche de Macron, conscient que l’exécutif sera jugé sur les résultats.

Libre-échange, mais sous conditions

Difficile d’évoquer une crise agricole sans parler d’Europe. « Bruxelles a sa part de responsabilité, a concédé Karl Olive, qui se dit néanmoins favorable à la Politique agricole commune. « Nous bénéficions de 9 milliards d’euros par an », a-t-il rappelé en écho aux récents propos du Premier ministre.

Se priver de l’Europe, serait aussi, a-t-il insisté, se priver d’exportations – qui représentent notamment un tiers de la filière bovine et plus de la moitié de la filière laitière.

Interrogé sur le récent vote de Renew, au Parlement européen, en faveur des accords de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, Karl Olive parle de « libre-échange assumé » à pratiquer sous conditions.

Ce n’est pas là le moindre des désaccords avec le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy, qui lui succédait au micro du Grand Rendez-Vous et a dénoncé avec force « la monstruosité du commerce mondial ».

La PAC ? « Elle doit redevenir un instrument d’investissement », a défendu l’ancien soutien de Nicolas Dupont-Aignan. « Il ne s’agit pas de la critiquer mais de savoir ce que l’on fait de l’argent ».

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