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Attal et Macron tournent la page de la crise agricole et peaufinent le nouveau gouvernement

Écrit par le 4 février 2024


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Les blocages sur les péages ont été levés, les tracteurs sont revenus à la ferme, le gros de la crise est passé. Après deux semaines d’une colère profonde, les mesures annoncées par Gabriel Attal jeudi 1er février ont mis fin à la colère des agriculteurs , nonobstant un recul sur l’environnement qui le met sur la défensive et qui est dénoncé avec vigueur par la gauche et les ONG. Emmanuel Macron et Gabriel Attal peuvent passer à une nouvelle phase, à commencer par la nomination du reste du gouvernement.

Un mois après l’arrivée d’une première équipe resserrée de 14 ministres, une nouvelle salve de nominations de ministres délégués et de secrétaires d’Etat est attendue dans les prochaines heures. Il était temps. Si une équipe resserrée permet de souplesse et fonctionne mieux, des pans entiers de l’action publique (logement, transports) sont restés sans ministre pendant plusieurs semaines. « Ce laps de temps trop long entre les deux vagues de nomination n’a pas été une bonne chose et a créé des dysfonctionnements dans le fonctionnement de la machine de l’Etat », note un fin connaisseur des arcanes de Matignon.

« Lundi ou mardi »

Les nominations sont attendues « lundi ou mardi », assure-t-on à l’Elysée. Les deux têtes de l’exécutif devaient apporter la dernière touche à la liste au cours du week-end, alors que Gabriel Attal affrontera sa première motion de censure, déposée par LFI, dans la matinée de ce lundi, avant de s’envoler à Berlin pour rencontrer son homologue, Olaf Scholz.

Une grosse quinzaine de nominations est attendue pour porter le gouvernement, ministres délégués et secrétaires d’Etat compris, à une trentaine de membres (contre 42 sous Elisabeth Borne). Le duo de l’exécutif souhaite que la question de la nouvelle équipe gouvernementale soit bouclée avant l’hommage aux victimes françaises des attentats du Hamas en Israël le 7 octobre dernier.

Certains membres de l’équipe Borne sont quasiment assurés de se voir reconduits, comme Stanislas Guerini à la Fonction publique (où il souhaite conserver un ministère plein) ou les ministres de Bercy (Roland Lescure, Olivia Grégoire, Thomas Cazenave, Jean-Noël Barrot). Olivier Dussopt pourrait aussi figurer dans la nouvelle équipe après avoir été relaxé dans son procès pour favoritisme . Malgré son inconfort avec la loi immigration votée fin 2023, le ministre du Logement, Patrice Vergriete devrait être reconduit, contrairement à son homologue des Transports, Clément Beaune, dont le départ est donné comme acquis.

Le casse-tête chinois d’un remaniement réussi n’en reste pas moins la norme : entre le maintien de plusieurs ministres sortant, la volonté de « resserrer » l’équipe, la nécessaire arrivée de nouvelles têtes et la préservation des équilibres avec les partenaires Modem et Horizons, dont les dirigeants ont peu goûté la nomination de Gabriel Attal et la composition de la première équipe, la tâche n’est pas simple. A cela, il ne faut pas oublier la nomination de la tête de liste de la majorité pour les élections européennes, attendue elle aussi dans les jours qui viennent. Gabriel Attal a les yeux fixés sur cette échéance européenne, qui donnera le ton de la poursuite de son bail à Matignon.

Au final, après les surprises liées à la nomination de Gabriel Attal à Matignon et l’arrivée de Rachida Dati à la Culture, qui a sonné comme un nouveau coup de boutoir aux Républicains, le troisième gouvernement d’Emmanuel Macron depuis sa réélection ne devrait que compter que peu de surprises. « Après la crise des agriculteurs, Gabriel Attal est sorti renforcé. Il pourra utiliser son capital politique pour renforcer son influence », note un ancien ministre.

Quel avenir pour Amélie Oudéa-Castéra ?

Reste le cas de la ministre de l’Education et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, une véritable épine dans le pied. Un mois après sa nomination, elle reste engluée dans les polémiques et fait face à la défiance croissante des professeurs. Après celle, réussie, de la semaine dernière, une nouvelle journée de mobilisation des personnels de l’Education nationale est attendue mardi, ce qui la mettra de nouveau sous les projecteurs.

Vendredi dernier, la démission fracassante du recteur de Paris, Christophe Kerrero , a davantage affaibli la ministre. Tandis que sa démission est réclamée par toutes les oppositions, la question de son maintien se pose plus que jamais, mais fait d’objet d’un dissensus entre l’Elysée – qui veut la garder – et Matignon, qui souhaite s’en séparer. « Elle a la confiance » de l’exécutif a lâché dimanche sur France 3 Marie Lebec, ministre des Relations avec le Parlement, sans plus s’avancer. Encore quelques heures de patience.

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