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Cinéma : trois rendez-vous à ne pas manquer cette semaine

Écrit par le 10 avril 2024


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Connaissez-vous le « glamping » ? On en apprend plus sur ce néologisme dans Le mal n’existe pas, une superbe et énigmatique fiction du japonais Ryusuke Hamaguchi. Au coeur d’une forêt, une entreprise compte installer un « glamping », autrement dit un camping glamour pour vacanciers qui veulent expérimenter les charmes de la nature sans se piquer. Les gens du village avoisinant comprennent vite que ce glamping, censé apporter des emplois, va polluer la plus précieuse ressource de leur région : la rivière.

À partir de ce postulat, Hamaguchi construit un conte moderne, emballé dans une mise en scène splendide. Le réalisateur de « Drive My Car », capte le son de l’eau, le vent dans les arbres, le scintillement du givre… ou le claquement d’une lame hache sur une bûche. Doucement monte un sentiment d’inquiétude sourd. Si le mal n’existe pas, la violence règne.

À bientôt 70 ans, James Cameron fréquente les fonds marins depuis la fin de son adolescence. La Cinémathèque lui rend hommage dans une exposition magistrale accompagnée par l’intégrale de ses superproductions et documentaires. De deux Terminator à la saga des Avatar, en passant par Titanic, son travail n’a jamais cessé d’explorer les relations entre les humains, les machines et la nature, tandis que lui-même explorait les profondeurs des océans. Et l’on songe que Cameron concentre, en sa personne et son art, deux des grands enjeux de notre époque : la maîtrise du progrès technologique et la sauvegarde de l’environnement.

De Bambi (1942) au Livre de la jungle (1967) les studios Disney se sont attachés, dès le siècle dernier, à sublimer la nature. Luca, premier long-métrage d’Enrico Casarosa nous emmène en Méditerranée. Luca, un gentil monstre marin, n’a jamais percé la surface de la mer. Comme les enfants obéissants ne sont jamais prétexte à de belles histoires, il va tromper la vigilance de ses parents pour gagner le monde des humains avec son nouveau copain Alberto.

Si l’intrigue n’a rien de très original, le film tient par son décor : nos amis débarquent sur les côtes italiennes et on se laisse séduire par cette reconstitution ensoleillée des Cinque Terre, avec ce qu’il faut de marchés, de Vespa et de linge étendu pour faire rêver de fragrances d’Origan et d’airs d’opéra. Luca ressemble à l’ouverture du Grand Bleu ou à un « Call Me by Your Name » pour les petits… à tous ces succès qui mettent de l’été dans nos rétines.

Disponible depuis 2021 sur la plateforme du studio, ce pimpant projet arrive sur 500 grands écrans français à la faveur des vacances, le dimanche 14 avril seulement ! A attraper, comme un rayon de soleil.

Adrien Gombeaud

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