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Climat : la chaleur responsable de plus de 5.000 décès en 2023

Écrit par le 8 février 2024


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Un nouvel été meurtrier. En 2023, plus de 5.000 personnes sont décédées en France à cause de la chaleur, révèle Santé Publique France (SPF) dans un bilan publié ce jeudi. Les canicules ne sont pas les seules responsables : les températures élevées sont, elles aussi, mortelles, souligne l’institution, qui alerte sur l’importance de la prévention.

Les plus de 75 ans paient le plus lourd tribut, avec 3.700 décès enregistrés. Les plus jeunes ne sont pas épargnés pour autant. « Tout le monde est touché », résume Caroline Semaille, directrice générale de l’institution.

1.500 décès liés aux canicules

L’an dernier, la mortalité liée à la chaleur a certes été inférieure à celle enregistrée en 2022, année marquée par 7.000 décès . Mais elle reste à un niveau élevé. L’été 2023 – quatrième été le plus chaud jamais enregistré – a été marqué par quatre épisodes de canicule,dont l’un, très long, enregistré en août, et un très tardif, au mois de septembre. Au total, 68 départements français ont été concernés pendant au moins une journée, soit 73 % de la population.

Sur ces seules périodes, environ 1.500 décès sont attribués à la chaleur, soit un décès sur dix. « 5 % des jours concentrent plus de 30 % de la mortalité », souligne Guillaume Boulanger, chercheur à Santé publique France.

Stratégie d’adaptation

Face à ce constat, Santé Publique France, insiste sur la prévention des risques, en amont et tout au long de l’été. Dès le mois de mai, des affiches et dépliants sont ainsi promus auprès des professionnels de santé et des acteurs régionaux. En période de canicule, ce dispositif est renforcé par des animations digitales, spots télé et radio.

Mais pour Santé Publique France, l’urgence nécessite d’aller plus loin. « Ces données confortent la nécessité d’une stratégie d’adaptation au changement climatique renforcée, au niveau national et territorial, afin d’anticiper l’intensification de l’exposition à ces phénomènes météorologiques », souligne également Caroline Semaille.

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