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Colère des agriculteurs : Gabriel Attal attendu de pied ferme

Écrit par le 25 janvier 2024


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Gabriel Attal arrivera-t-il à faire baisser la température ? A une encablure de sa déclaration de politique générale mardi prochain, le Premier ministre joue très gros en cette fin de semaine qui a vu la colère en même temps que la mobilisation des agriculteurs monter en puissance. Une colère et une mobilisation poussées par la base, en témoignent encore, ce jeudi, les appels à bloquer Paris et sa région des sections d’Ile-de-France de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA), auxquels les instances nationales ne s’étaient pas jointes jeudi soir.

Ce vendredi après-midi, le Premier ministre doit dévoiler, peut-être depuis une exploitation, une première série de réponses à la crise. Des mesures de « simplification » autour du gazole non routier (GNR), de l’élevage et des rémunérations, a promis le ministère de l’Agriculture jeudi après une réunion à Matignon autour du chef du gouvernement et des ministres concernés.

« Rien n’est négociable »

C’est peu de dire que la pression est forte sur le gouvernement. Gabriel Attal, qui a fait le choix de prendre quelques jours pour laisser s’exprimer la colère, entendre les syndicats – et leur demander de prioriser les revendications – a reçu mercredi soir une longue liste de demandes , qui va du versement immédiat d’aides à l’allègement de contraintes environnementales. « Pour l’instant, rien n’est négociable, la balle est dans le camp du gouvernement », a assuré jeudi Arnaud Gaillot, président des JA depuis un barrage dans l’Yonne, aux côtés du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. « La détermination est vraiment totale, le niveau d’attente est vraiment très très fort », a renchéri ce dernier.

Tout l’enjeu pour le Premier ministre, qui prévoit des réponses en trois temps – ce vendredi, puis avant le Salon de l’agriculture et enfin à plus long terme au niveau européen – est que cette première salve soit jugée assez forte par les agriculteurs pour faire retomber le mouvement et éviter de voir – ce que craignent les services de renseignement – des troubles à l’ordre public et des syndicats totalement débordés par la base.

GNR, forfait et avance de trésorerie

Aussi, parmi les réponses, outre une pression accrue sur les négociations commerciales en cours avec la grande distribution, des mesures sont notamment envisagées sur le GNR . S’il n’est pas question de revenir sur l’accord signé cet été avec Bercy sur la réduction progressive de l’avantage fiscal – entièrement compensée, pour 70 millions d’euros à compter de cette année -, il est en revanche question de faire une avance de trésorerie sur le reste de l’avantage fiscal (430 millions d’euros), aujourd’hui remboursé après demande l’année suivante. L’idée serait de faire cette avance – par exemple de 75 ou 80 % dès le 1er février – en année N et non plus en année N + 1.

Pour les plus petits agriculteurs, qui souvent ne font pas la demande de remboursement, le ministère de l’Economie et des Finances travaille à un forfait. « C’est de la simplification et de la confiance », plaide-t-on à Bercy. « Il y a trois enjeux de travail, moins de normes, plus de liberté d’entreprendre et une rémunération plus élevée », assure l’entourage de Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique.

« Tout va se jouer dans les heures qui viennent, prévient un familier du pouvoir. Si cela rembraie la semaine prochaine après les annonces, ce ne sera pas bon signe, ce seront les plus radicaux qui vont rester. »

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