Conflit. À Gaza, la guerre a rayé de la carte la petite communauté ukrainienne

“Lorsque [le Premier ministre Benyamin] Nétanyahou et la droite radicale sont arrivés au pouvoir [en Israël], j’ai immédiatement dit à mon mari que nous devions tout vendre et partir. Je savais qu’il y aurait une guerre”, raconte Tetiana, une Ukrainienne de 49 ans ayant fui l’enfer de Gaza en décembre dernier avec ses trois enfants, qui vit depuis dans un centre pour demandeurs d’asile près de la ville irlandaise d’Athlone.

Comme elle, de nombreux habitants de l’ex-Union soviétique – des centaines d’Ukrainiens, de Russes et de Moldaves – vivaient à Gaza jusqu’au début de la guerre, raconte le quotidien israélien Ha’Aretz, dans un récit aussi rare que surprenant.

“La plupart des femmes sont arrivées après avoir épousé des Palestiniens partis étudier dans les pays de l’ex-Union soviétique dans les années 1990 et au début des années 2000. L’éducation y était bon marché et considérée comme de haute qualité.”

La guerre a “tout changé”

Tetiana et son mari, tous deux médecins, sont arrivés à Gaza en 2005, avec