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Economies, éditorial, numérique : ce qui peut changer avec un holding pour l’audiovisuel public

Écrit par le 4 avril 2024


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Rachida Dati a fixé le cap. La ministre de la Culture veut doter l’audiovisuel public d’une gouvernance commune pour permettre à ces médias de tenir, face au double choc de la concurrence des plateformes internationales et des risques de désinformation. Le scénario le plus probable semble celui de la création d’un holding qui coifferait France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. Mais qu’est-ce que cela changerait pour ces quatre groupes ?

Certes, par le passé certains ont critiqué l’idée d’une nouvelle structure. Selon ces détracteurs, on ajouterait ainsi des dépenses avant de produire des synergies. Mais l’idée serait de financer la mise en place d’un tel holding en réallouant les ressources de chaque entreprise, donc sans coût additionnel, estime un connaisseur du dossier. Le périmètre du holding reste flou pour l’instant, mais au coeur de tout rapprochement il y aurait France Télévisions et Radio France. Ces deux sociétés représentent ensemble 80 % des crédits budgétaires de l’audiovisuel public.

Pour ses partisans, le holding aurait plusieurs avantages. En créant des directions uniques pour les fonctions transversales (marketing, innovation, finance, ressources humaines, etc.) et dans trois domaines clés (proximité, numérique, information), le projet pourrait dépasser les blocages qui empêchent d’aller plus vite dans les coopérations « par le bas ».

Coopérations

« Depuis cinq ans, ces coopérations avancent à la vitesse d’un escargot ! Quand vous avez deux responsables hiérarchiques et deux équipes séparées, chacun est jaloux de son pré carré, estime un bon connaisseur du secteur. L’intégration des métiers de la radio et de la télévision est indispensable pour renforcer l’offre éditoriale et faire des économies. » Ne serait-ce qu’en rationalisant le parc immobilier de France 3 et France Bleu, des économies importantes pourraient être dégagées.

Autre avantage : donner plus de puissance à l’audiovisuel public avec une plateforme commune sur Internet. Derrière, cela permettrait de partager les données et métadonnées pour mieux comprendre les comportements du public et être encore plus prescripteur. « Cela créerait de fait un audiovisuel public plus fort pour résister davantage aux plateformes », observe un autre bon connaisseur du secteur.

Mais les récentes difficultés à créer, sur certains thèmes (sciences, environnent, santé), des services transverses au sein même des rédactions de Radio France, ou encore les grèves de l’automne dernier chez France 3 contre la création de JT régionaux, sont là pour rappeler que ces entreprises, très syndiquées, sont difficiles à transformer.

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