En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


Edition : Hachette Livre officialise le départ d’Isabelle Saporta de Fayard

Écrit par le 16 avril 2024


[ad_1]

La nouvelle était attendue depuis plusieurs mois , elle est désormais officielle. Mardi, le numéro un français de l’édition Hachette Livre a annoncé avoir procédé au licenciement d’Isabelle Saporta, qui était à la tête des Editions Fayard, en raison de « différends stratégiques ».

« Hachette Livre regrette les différends stratégiques qui l’ont amené à mettre un terme aux fonctions d’Isabelle Saporta comme PDG des Editions Fayard », a indiqué le groupe dans un communiqué.

Désaccords politiques

La procédure de licenciement avait été lancée en mars à cause du refus d’Isabelle Saporta de céder la marque Fayard à une autre maison de Hachette (groupe Vivendi), Mazarine.

Or, en février, Hachette Livre avait annoncé le recrutement comme directrice générale de Mazarine de Lise Boëll, l’éditrice derrière les succès de librairie de l’ancien candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle, Eric Zemmour.

Isabelle Saporta, 48 ans, souhaitait que le nom de Fayard n’apparaisse en aucun cas sur les livres édités par Lise Boëll, avec qui ses désaccords politiques sont de notoriété publique. D’après des sources internes à Fayard, Hachette Livre ne lui avait laissé que deux choix : signer l’accord pour laisser Mazarine exploiter la marque Fayard ou être licenciée.

La patte de Vincent Bolloré ?

Isabelle Saporta elle-même était arrivée à la tête de cette maison en juin 2022 au terme d’une crise déclenchée par le départ de l’ancienne patronne , Sophie de Closets, dans un climat de défiance et de dénonciation de pressions politiques.

Citée dans le communiqué de Hachette, Isabelle Saporta « remercie chaleureusement les auteurs et ses équipes de l’extraordinaire travail accompli ensemble » chez Fayard et estime « avoir fait progresser cette maison en s’appuyant sur son héritage patrimonial, culturel et moral ».

Hachette Livre est passé fin 2023 sous le contrôle de Vivendi , groupe du milliardaire Vincent Bolloré, accusé par de nombreux rivaux de vouloir se servir de ses maisons d’édition pour promouvoir un projet politique très à droite. L’homme d’affaires, qui s’en défend, expliquait en mars aux députés : « Je n’ai aucun projet idéologique, je suis tout doux et débonnaire ».

Source AFP

[ad_2]

Source link


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire