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Européennes 2024 : Gabriel Attal agite le spectre du Brexit pour contrer le RN

Écrit par le 30 janvier 2024


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Gabriel Attal n’oublie pas que sa nomination à Matignon fait de lui le chef de file de la majorité présidentielle pour les élections européennes du 9 juin prochain. Lors de sa déclaration de politique générale ce mardi à l’Assemblée nationale, il s’est lancé dans un vibrant plaidoyer en faveur de l’Europe et a convoqué le Brexit pour s’attaquer au Rassemblement national (RN). La liste emmenée par Jordan Bardella caracole en tête des sondages alors que celle de la majorité, qui n’a pas encore de tête de liste, est à la peine.

« Moins d’Europe, c’est moins de puissance pour la France. Je ne prendrai qu’un exemple, le Brexit. Ses partisans promettaient des jours heureux à l’économie britannique et au peuple anglais. La semaine dernière, à cause du Brexit, les derniers hauts-fourneaux de Grande-Bretagne ont fermé et on ne produit plus d’acier au Royaume-Uni ! Nous, en France, au contraire, notamment grâce aux investissements de l’Europe, l’industrie revient », a-t-il lancé à la tribune.

« Rue du Brexit »

Sous le regard impassible des 88 députés RN, il a, dans la foulée, ciblé plus directement le parti de Marine Le Pen. « Qui étaient les premiers soutiens du Brexit ? Qui a baptisé dans les villes qu’il dirige des rues « Rue du Brexit » ? Qui s’est affiché ouvertement avec le leader du camp du Brexit ? C’est le Rassemblement national », a ajouté le Premier ministre qui a aussi dénoncé les liens entre le parti d’extrême-droite et la Russie, sans citer nommément cette dernière.

En 2016, six mois après le référendum sur le Brexit, le maire RN de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, avait créé une « rue du Brexit » dans sa ville pour « rendre hommage au choix du peuple britannique souverain ». Pour la petite histoire, cette « rue du Brexit » se situe à côté de la rue Robert Schuman, un des pères fondateurs de l’Europe.

Attal dans les pas de Macron

Gabriel Attal suit la voie tracée par Emmanuel Macron. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier dernier, le chef de l’Etat avait lui aussi ciblé le RN, qu’il avait qualifié de parti « de l’appauvrissement collectif » et du « mensonge ». Autant Emmanuel Macron que Gabriel Attal ont associé le mot « Frexit » au RN, comme un spectre agité pour faire peur aux électeurs et, surtout, remobiliser la base électorale de Renaissance et de ses alliés.

« Si une fois de plus le Premier ministre a besoin de s’abaisser à attaquer sa principale opposition avec des arguments de porte-parole de mauvaise campagne électorale, c’est un peu triste. Les Français savent bien qu’on ne propose pas le Frexit, les Français savent bien qu’on ne défend aucun autre intérêt que l’intérêt national, c’est un peu dommage », a réagi sur BFMTV le député RN Jean-Philippe Tanguy, dénonçant un Gabriel Attal « sectaire » et « caricatural ».

Pas encore de tête de liste

Depuis le début de l’année, le gouvernement est entré dans la campagne des élections européennes en ciblant plus spécifiquement le RN, qui sera le principal concurrent de la majorité. Mais la nomination de Stéphane Séjourné au Quai d’Orsay l’a privé de celui qui se préparait depuis de longs mois à emmener la liste de la majorité. Depuis cette nomination, les spéculations vont bon train sur l’identité de celui ou celle qui pourrait le remplacer. Elle sera connue dans la première quinzaine de février.

Pendant ce temps, les autres listes nomment les unes après les autres leurs têtes de listes : après la confirmation de François-Xavier Bellamy chez Les Républicains (LR), c’est Manon Aubry, également tête de liste en 2019, qui emmènera celle de La France Insoumise (LFI). Le casting est quasiment complet.

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