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« Gabriel Thatcher », « trahison », « aucun souffle » … l’opposition fustige le discours de Gabriel Attal

Écrit par le 30 janvier 2024


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Après le discours, les réactions. Trois semaines après sa nomination à Matignon, Gabriel Attal a présenté devant l’Assemblée nationale les priorités de son gouvernement . Après une heure et demie de discours de politique générale, les oppositions n’ont pas tardé à réagir à certaines mesures déclinées par le nouveau chef du gouvernement.

A la tribune de l’Assemblée Nationale, Marine Le Pen a qualifié de « catalogue » le discours de Gabriel Attal qui n’a eu selon elle « aucun souffle ». La présidente des députés RN a estimé que le gouvernement « tente d’allier un peu de droite et un peu de gauche », alors qu’ « en réalité », il « accommode le pire de la droite et le pire de la gauche ». A propos de la loi immigration, Marine Le Pen a estimé que « le Conseil constitutionnel participe au détricotage arbitraire de l’expression de la représentation nationale » dénonçant un « déni démocratique ».

A gauche, Jean-Luc Mélenchon, a lui fustigé sur X, le « discours le plus réactionnaire depuis un siècle ». « Attal veut généraliser de force le libéralisme économique qui a déjà détruit l’industrie, l’agriculture, la santé, l’éducation. Et 25 milliards de moins dans le budget pour le pays », écrit le chef de file de la France insoumise (LFI). « Vous êtes le jeune visage du vieux monde », a lui déclaré devant les députés, Boris Vallaud, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Pour son homologue de la Nupes, « l’urgence c’est de démacroniser le pays […] Ceux qui ne voteront pas la motion (de censure) seront de facto dans la majorité », a réagi Mathilde Panot.

« Trahison », « désmicardiser », « tiers-mondiser la France »

La présidente des députés LFI estime que Gabriel Attal n’a « ni la confiance de l’Assemblée, ni celle des citoyens » après son discours de politique générale. La France insoumise a pointé du doigt la volonté de Gabriel Attal de « désmicardiser » la France alors que la majorité présidentielle refuse d’indexer le SMIC sur l’inflation. Mathilde Panot regrette également que le Premier ministre n’ait pas sollicité la confiance des députés à l’issue de son discours de politique générale.

« J’ai plutôt entendu des annonces qui font peur et qui risquent de tiers-mondiser la France, notamment la suppression de l’ASS, la fin de la loi SRU […] », a quant à lui souligné Fabien Roussel, à la sortie de l’hémicycle. « Ce n’est pas Gabriel Attal qu’on a entendu mais Gabriel Thatcher », pour le député du Parti communiste français (PCF). 

Le patron des Républicains à l’Assemblée, Eric Ciotti, a lui dénoncé une « trahison » du gouvernement sur l’Aide médicale d’Etat (AME) . Le Premier ministre a en effet promis de réformer l’AME « avant l’été » mais par voie réglementaire. « Une addition de petites mesures mais pas l’addition de grandes réformes », a déploré le député des Alpes-Maritimes.

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