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Grève des enseignants : une étude souligne le mal-être au travail dans l’Education nationale

Écrit par le 1 février 2024


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Si le malaise dans le monde agricole se fait entendre sur les routes depuis quelques jours, celui au sein de l’Education nationale pourrait aussi resurgir avec force.

Ce jeudi, les principaux syndicats d’enseignants appellent à la grève pour défendre l’école publique, à la suite des déclarations polémiques de la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra . Mais aussi principalement pour demander de meilleurs salaires et conditions de travail. Car le mal-être des enseignants et du personnel de l’Education nationale est profond.

Le deuxième baromètre du bien-être au travail dans le secteur de l’éducation l’atteste. Publié il y a une semaine, le 24 février, par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), un organisme du ministère chargé d’évaluer les politiques conduites par le ministère, il est passé presque inaperçu. Il tombe pourtant à point nommé avant cette journée de mobilisation.

Une satisfaction plus faible que la moyenne française

Si les résultats de cette étude , réalisée au printemps 2023, révèle des tendances relativement stables un an après la première édition, ils montrent surtout un mal-être persistant.

Les 71.000 personnels de l’éducation (des enseignants, des personnels administratifs et de la direction, des conseillers principaux d’éducation, etc.) qui ont répondu à cette enquête évaluent leur satisfaction professionnelle à un niveau plus faible que les Français en emploi.

Alors que le métier d’enseignant est souvent choisi par vocation, ils attribuent en moyenne la note de 5,9 sur 10 pour leur travail, un chiffre inférieur de plus de 1 point à celui déclaré dans l’ensemble de la population, tout particulièrement celle des salariés ayant un bac+3 au minimum (7,3 sur 10).

Insatisfaction liée à la rémunération et aux perspectives de carrière

A la question « diriez-vous que vos conditions de travail sont satisfaisantes ? », les personnes interrogées ont attribué la note de 4,8 sur 10. Cette source d’insatisfaction provient notamment de leurs perspectives de carrière, en matière de promotion, de titularisation et de salaire (2,9 sur 10) et de leur niveau de rémunération (3,3 sur 10). Ils désignent le pouvoir d’achat comme principale priorité d’amélioration.

Si le gouvernement a récemment consenti à des efforts sur ce dernier point, avec des mesures pour revaloriser les rémunérations , le compte n’y est pas encore. Le FSU-SNUipp, premier syndicat dans le primaire (écoles maternelles et élémentaires), table sur « une moyenne de 40 % de grévistes sur le territoire » ce jeudi.

Une charge de travail jugée trop importante

L’étude souligne aussi la grande fatigue des enseignants. Après le pouvoir d’achat, la charge de travail est le deuxième axe d’amélioration prioritaire cité par les sondés. Sur une échelle de 0 (pas du tout) à 10 (tout à fait), ils déclarent avoir l’impression que leur charge de travail est trop importante à un niveau de 7,4 sur 10 et évaluent leur épuisement à 6,8 sur 10.

Les personnels du premier degré expriment plus que la moyenne cette impression de charge de travail trop importante (7,8 contre 7,4 sur 10) et ce sentiment d’épuisement (7,2 contre 6,8 sur 10).

Enfin, ils donnent une note de 5,3 sur 10 en termes de satisfaction vis-à-vis de l’équilibre entre le temps consacré aux proches et celui au travail.

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