En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


La première motion de censure contre Gabriel Attal largement rejetée

Écrit par le 5 février 2024


[ad_1]

Gabriel Attal a échappé sans surprise, ce lundi matin, à une motion de censure à l’Assemblée. La motion déposée par Insoumis, socialistes, écologistes et communistes, n’a recueilli que 124 voix sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement, en l’absence de celles des LR, qui n’ont pas pris la parole ce lundi, et de l’extrême droite.

Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a défendu dans un hémicycle largement vidé de ses députés une motion pour « protéger le peuple des souffrances », de la hausse des prix de l’énergie, des franchises médicales ou encore de la « réduction des allocations chômage ».

Une « motion de censure préventive »

Gabriel Attal était flanqué d’une dizaine de membres du gouvernement, dont la fragilisée ministre de l’Education et des Sports Amélie Oudéa-Castéra , dans la tourmente depuis ses propos sur ses enfants scolarisés dans le privé, à Stanislas dans le VIe arrondissement de Paris, polémique à laquelle Manuel Bompard a volontiers fait référence.

Dénonçant une « motion de censure préventive », déposée avant même sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, a également critiqué le « mythe collectiviste », de ses adversaires de gauche. « Votre monde, c’est un monde où il n’y a pas besoin d’Union européenne, où il faut tout taxer tout le temps et tout collectiviser », a-t-il martelé.

« Il ne vous aura pas fallu longtemps pour avoir un mauvais bilan », a tancé le chef du groupe socialiste Boris Vallaud, critiquant notamment la mise sur pause du plan Ecophyto en réponse à la colère des agriculteurs.

Benjamin Lucas (groupe écologiste) a, lui, estimé que Gabriel Attal était « parfois », « le frère jumeau de (Jordan) Bardella », président du Rassemblement national, critiquant la bascule annoncée des chômeurs en fin de droit sur le RSA , ou l’adoption de la loi immigration.

« Certains au pouvoir il n’y a pas si longtemps auraient rêvé d’avoir notre bilan », a dénoncé au contraire Caroline Abadie (Renaissance), dans une allusion aux socialistes.

« Avec vous à Matignon, nos victoires idéologiques s’accélèrent », a lancé au Premier ministre le député RN Jean-Philippe Tanguy.

S’il a échappé à la censure, le gouvernement voit la droite hausser le ton après l’annonce de Gabriel Attal d’une réforme de l’aide médicale d’Etat (AME) pour les étrangers par la voie réglementaire, plutôt qu’en passant devant le Parlement.

Gabriel Attal survit ainsi à un premier exercice qui était devenu une routine pour Elisabeth Borne et ses 31 motions de censure au compteur , dont une passée à neuf voix près d’être adoptée, après l’adoption au 49.3 de la réforme des retraites.

[ad_2]

Source link