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Le gouvernement cherche la parade face aux violences dans les établissements scolaires

Écrit par le 4 avril 2024


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Après chaque agression, il y a les mots et la promesse de fermeté. Une collégienne a été rouée de coups à la sortie de son établissement à Montpellier. La ministre de l’Education nationale a annoncé ce jeudi une enquête. Les inspecteurs généraux seront sur place dès ce vendredi, a indiqué Nicole Belloubet sur BFMTV, en promettant que son bras « ne tremblerait pas ».

Nicole Belloubet s’exprimait après une réunion au ministère de l’Intérieur, avec Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti. Les trois ministres avaient convoqué plus de 200 recteurs, préfets et procureurs généraux pour déployer « des réponses en termes de sécurité publique, des réponses pédagogiques et des réponses en termes juridiques », comme l’indiquait la ministre de l’Education, mercredi, lors d’une audition au Sénat.

Des alertes et des enceintes

L’Education nationale a promis « la mobilisation générale de toutes les forces de l’Etat autour de la sécurité des écoles ». Et diffusé un « Plan ministériel pour la sécurité des élèves, des personnels et des établissements scolaires » afin de « déployer un bouclier autour de l’école ». Nombre de mesures sont déjà connues. A la lecture du document, on mesure la difficulté du gouvernement à trouver les réponses à une école qui, selon Nicole Belloubet, est devenue « la cible trop régulière de violence » et « fait figure de symbole républicain à dégrader ».

La ministre a promis mercredi, depuis le Sénat, plus d’alertes anti-intrusion voire « des enceintes périmétriques, si nécessaire ». Comme à Chenôve (Côte d’Or), où un élève avait menacé la principale de son collège avec un couteau il y a deux semaines, « l’alarme anti-intrusion et la formation des personnels permettent d’anticiper des situations à risque et d’éviter des drames », souligne Nicole Belloubet.

« Des trous dans les grillages »

La réunion devait permettre de faire le point sur la sécurisation des collèges et lycées les plus à risques , comme l’avait annoncé Gabriel Attal, le 21 mars. Mais le ministère de l’Education nationale n’en a rien dit. Le Premier ministre avait promis de « nettoyer les trottoirs aux abords » face aux « gangs » et aux « deals ».

Qu’en est-il des écoles ? La sénatrice centriste Annick Billon s’inquiétait, mercredi, au Sénat, que « plus de la moitié des écoles ne soient pas équipées d’alarmes anti-intrusion ». « Depuis 2015, 40 % d’entre elles n’ont pas investi un seul euro pour l’adapter à la mesure terroriste », alerte-t-elle.

Des syndicats d’enseignants pointent d’autres failles. Comme « les trous dans les grillages » autour des établissements, ou « le portail du parking des professeurs qui ne ferme plus » – « Et il faut trois semaines à la région ou au conseil départemental pour réparer ! », s’agaçait, ce jeudi, sur RMC, la secrétaire générale du SNES-FSU, Sophie Vénétitay.

Nicole Belloubet a promis une force scolaire mobile, constituée d’une vingtaine de personnels éducatifs (assistants d’éducation ou psychologues de l’Education nationale). Elle volerait au secours d’un établissement en crise, dans un délai de 24 ou 48 heures. « Les équipes actuelles de sécurité sont parfois toutes « mobilisées au même moment », justifie la ministre.

Des « contrats de responsabilités »

Le nouveau dispositif doit se déployer à la rentrée prochaine. « On n’a pas besoin d’une brigade de X-Men ! », a réagi Sophie Vénétitay, qui déplore qu’il faille « parfois trois semaines pour retirer tel ou tel propos injurieux » sur les réseaux sociaux.

Concernant les sanctions plus systématiques des auteurs de menaces et d’agressions, la ministre juge « intéressante » la mesure proposée par Laurent Lafon (UDI) et François-Noël Buffet (LR). Les deux sénateurs ont proposé, le mois dernier, un « contrat de responsabilité ». « Il faut encourager les conseils de discipline à décider des mesures de responsabilisation » en développant, dans chaque département, une convention entre Education nationale, conseil départemental et partenaires locaux pour prendre en charge ces élèves et les soumettre à une mesure de responsabilisation, avaient-ils préconisé les dans un rapport publié en mars.

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