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L’effervescence autour de l’IA porte Google à plus de 2.000 milliards de dollars

Écrit par le 12 avril 2024


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Et de 4 ! Alphabet a rejoint vendredi Microsoft, Apple et Nvidia dans le club très fermé des sociétés valorisées plus de 2.000 milliards de dollars en Bourse. La maison mère de Google avait déjà franchi brièvement en séance ce seuil en novembre 2021, 21 mois à peine après avoir atteint les 1.000 milliards, avant d’être affaibli par la remontée brutale des taux de la Fed.

L’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) générative sur le devant de la scène a changé la donne. Le récent sursaut d’inflation aux Etats-Unis et les doutes autour du calendrier de la Fed n’ont pas entamé l’enthousiasme débordant des investisseurs pour tout ce qui touche à l’IA.

«Le marché est hésitant»

La puissante déferlante de l’IA générative en Bourse a déjà porté Microsoft à plus de 3.000 milliards de dollars et Nvidia à plus de 2.000 milliards. Longtemps perçu à la traîne sur ce sujet, Alphabet a connu un début d’année plus chahuté à Wall Street, à l’instar d’Apple, qui reste en revanche en baisse de 9 % cette année.

« Le marché est hésitant sur la classification de Google parmi les gagnants ou les perdants de l’IA », explique Jacques-Aurélien Marcireau d’Edmond de Rothschild AM. Le cours d’Alphabet affichait des pertes de près de 6 % entre janvier et début mars, avant de rebondir de plus de 20 % et d’atteindre de nouveaux sommets ces derniers jours.

Changement de perception

« Il n’y a pas eu de changement dans les fondamentaux économiques de l’entreprise, il s’agit avant tout d’un effet de perception », poursuit le gérant, et à ce titre « les fuites dans la presse à propos de discussions autour d’un partenariat possible avec Apple ont marqué un point d’inflexion ». Les investisseurs sont en train de réévaluer le potentiel d’Alphabet dans ce domaine, à l’aune notamment de la masse de données que le groupe a accumulé et sur lequel il peut s’appuyer.

« Les données de YouTube, la cartographie de Google Maps, son expérience dans la recherche ou encore les mails de son application de messagerie forment un corpus extrêmement intéressant pour entraîner des modèles d’IA générative », souligne Jacques-Aurélien Marcireau. La firme de Mountain View s’est par ailleurs vantée lors d’un récent événement de compter « près de 90 % des licornes de l’IA générative parmi les clients de Google Cloud, dont Anthropic, AI21 Labs, Contextual AI, Essential AI et Mistral AI », le champion français du secteur, note Bank of America.

Marge de progression

La marge de progression reste immense pour Alphabet en Bourse si les investisseurs devaient finalement ancrer le groupe parmi les gagnants de la révolution de l’IA générative. La société est aujourd’hui la moins bien valorisée des géants américains de la tech à Wall Street, avec un ratio de cours sur bénéfices attendus à moins de 22, à peine plus que la moyenne du S&P 500 (21), contre plus de 24 pour Meta et près de 33 pour Microsoft.

Ces valorisations reflètent des attentes élevées pour les géants de la tech. Au premier trimestre, les profits des « 7 magnifiques » sont attendus en hausse de 38 %, contre une baisse de 2 % pour ceux des 493 autres membres du S&P 500. Autant dire que les résultats d’Alphabet le 25 avril seront scrutés de très près par les investisseurs.

La firme de Mountain View n’est toutefois pas la seule à jouer son entrée au firmament de Wall Street. Elle est au coude-à-coude avec Amazon en termes de capitalisation boursière. Le géant de l’e-commerce bénéficie non seulement de ses investissements dans l’IA, notamment dans la start-up Anthropic et son modèle d’IA générative Claude, mais aussi de la résistance de l’économie américaine, qui tire son coeur de métier dans la distribution.

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