En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


  • Non classé

Les Français et “l’argent magique”, un déni qui dure depuis cinquante ans

Écrit par le 30 mars 2024


[ad_1]

J’ai été opéré de la hanche récemment (l’opération s’est bien passée, merci) et quand je suis sorti de la clinique de Caen, le médecin m’a proposé de me faire une ordonnance pour qu’un taxi vienne me chercher et me ramène dans mes collines normandes, à 35 kilomètres de là.

C’est très gentil de votre part (ou plutôt de l’État français), lui ai-je répondu, mais ma femme va venir me chercher en voiture. Le médecin a eu l’air surpris, voire un peu déçu. Puisqu’il me proposait de rentrer chez moi aux frais du contribuable, pourquoi infliger 70 kilomètres de route à mon épouse ?

Je constate cependant avec intérêt que l’une des plus grandes hausses des dépenses de la Sécurité sociale ces dernières années concerne “le transport médical des patients”.

L’État français dépense actuellement 5,7 milliards d’euros par an, soit 15,6 millions d’euros par jour, pour déposer et venir chercher les patients à leurs rendez-vous médicaux où à la sortie de l’hôpital.

Je souligne que nous ne parlons pas des services d’urgence des ambulances. C’est un service à part, sur prescription du médecin, gratuit dans la plupart des cas, payé en partie par les patients ou leur mutuelle, permettant de se rendre à un examen ou de rentrer à son domicile après une hospitalisation. Un service surtout destiné aux personnes âgées ou aux personnes atteintes de maladies longue durée dans les campagnes, mais aussi dans les villes.

Agences de notation

Nous avons appris mardi que le déficit des finances publiques de l’État français avait explosé l’année dernière pour atteindre 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), au lieu des 4,9 % prévus initialement par le gouvernement. Cette dégradation des comptes publics n’est pas liée à une augmentation des dépenses, mais à un effondrement des recettes fiscales au dernier trimestre 2023, quand l’économie française – florissante en début d’année – a été rattrapée par le ralentissement de l’économie de la Chine, de l’Allemagne et d’ailleurs.

C’est un problème de taille – encore un – pour le président Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas augmenter les impôts, d’investir massivement dans les écoles, la santé et la défense, et surtout de faire repasser le déficit de la France sous la barre des 3 % du PIB, comme le veut l’Union européenne, d’ici à 2027.

Tous ces grands projets ne pourront être mis en œuvre qu’en réduisant considérablement les autres postes de dépenses publiques. Sinon, le déficit public atteindra 5,7 % du PIB cette année et 5,9 % en 2025.

Si rien n’est mis en œuvre pour redresser les compte

[ad_2]

Source link