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Les stéréotypes de genre restent très ancrés en France

Écrit par le 8 février 2024


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Si les inégalités entre les femmes et les hommes ont tendance à se réduire, les stéréotypes de genre, eux, ont la vie dure. Un Français sur quatre y adhère encore, révèle une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), publiée ce jeudi.

Parmi eux, majoritairement des hommes, des personnes âgées, peu ou pas diplômées, ayant une pratique religieuse régulière, ou encore des immigrés. Une personne sur quatre se situe, en outre, dans une situation ambivalente.

Différences d’aptitudes professionnelles

Dans le détail, le fait d’être un homme augmente ainsi de 5,6 points la probabilité d’adhérer modérément ou fortement aux représentations stéréotypées, avance la Drees. Pour les ouvriers, cette probabilité augmente de 3,6 points, par rapport aux employés. Pour les immigrés, la hausse est de 10,4 points.

Tous les stéréotypes de genre ne rencontrent toutefois pas la même approbation. Ainsi, l’origine n’a pas d’influence significative sur l’adhésion à l’idée que, dans l’idéal, les femmes devraient rester à la maison pour élever les enfants. Elle joue en revanche sur la croyance que les mères savent mieux répondre aux attentes des enfants que les pères.

Le niveau de vie a aussi un impact. Les plus favorisés sont ainsi plus susceptibles d’adhérer aux stéréotypes concernant de supposées différences d’aptitudes professionnelles entre hommes et femmes. Appartenir au dernier cinquième de niveau de vie accroît de 5,9 points la probabilité d’adhérer à l’idée que les hommes font de meilleurs managers que les femmes.

Ces disparités se retrouvent au sein de la population. L’idée que les filles ont autant l’esprit scientifique que les garçons fait ainsi très largement consensus. En revanche, une majorité de personnes adhèrent à l’idée que les mères savent mieux s’occuper des enfants que les pères (59 %). Près d’une personne sur deux (42 %) estime par ailleurs que les femmes font de meilleures infirmières que les hommes.

Une inégale répartition des tâches domestiques

Au global, les personnes diplômées du supérieur sont surreprésentées parmi les personnes qui rejettent ces stéréotypes. Tout comme les femmes. Ces dernières souffrent toutefois d’un partage en leur défaveur des tâches domestiques. Qui s’accroît en fonction de l’adhésion aux stéréotypes : plus les personnes y adhèrent, moins elles déclarent un partage égalitaire dans leur couple.

Les femmes sont ainsi 54 % à déclarer prendre majoritairement en charge les tâches ménagères (les courses, le ménage et le linge) contre 7 % des hommes. Cet écart est presque aussi élevé concernant les activités consacrées aux enfants (repas, loisirs, éducation) : 46 % des femmes déclarent les faire majoritairement elles-mêmes plutôt que leur partenaire, contre 6 % des hommes.

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