« Les villes électriques » : le père de 007 en goguette

À la fin des années 1950, le Sunday Times propose à Ian Fleming de faire le tour du monde. À cette époque, l’adaptation de Dr No n’est pas encore dans les tuyaux des studios. Jeune acteur, Sean Connery n’est encore qu’un ex-maître-nageur, bodybuilder et camionneur qui attend son heure. Fleming, lui, est déjà devenu un romancier à succès. Les aventures de son agent 007 triomphent dans les librairies et halls de gare.

En reprenant sa carte de presse, il va d’abord effectuer en un mois un trajet d’est en ouest qui suit plus ou moins à celui de Philéas Fogg dans Le Tour du monde en 80 jours : Hong Kong, Tokyo, Honolulu, Los Angeles, Las Vegas, Chicago et New York. Dans un second temps, l’écrivain se lance dans une traversée de l’Europe, où il fait escale à Hambourg, Berlin, Vienne, Genève, Naples et Monte-Carlo. Traduit pour la première fois en français, Les Villes électriques rassemble ces deux carnets de voyage.