Nous avons testé la BSA Gold Star
Écrit par rfm le 31 mars 2024
[ad_1]
Comme l’essentiel de l’industrie motorisée anglaise, BSA revit sous pavillon indien, et plus précisément celui d’une division du groupe Mahindra, qui ressuscite des marques disparues du paysage tout en conservant l’aura de leur gloire passée. Après s’être emparé de la tchèque Jawa, Mahindra a entrepris de rendre son lustre à la marque britannique. Aucun effort n’a été ménagé pour évoquer les mânes de la Gold Star, étoile historique du catalogue jusqu’à la faillite du début des années 1970.
Emblèmes aux trois fusils croisés à gogo (BSA est l’acronyme de Birmingham Small Arms), klaxon à l’ancienne, instrumentation rétro dans le plus pur style Smiths… un néophyte s’y tromperait ! Jusqu’à l’architecture monocylindre du moteur qui a été reprise, même si ce sont les ingénieurs autrichiens de Rotax qui ont oeuvré à la planche à dessin. Qui a dit que la mondialisation ne s’opérait que dans un sens ? Résultat : une moto basse, accessible aux plus petits gabarits, taillée pour les balades tranquilles, exercice dont son moteur se tire allègrement, secondé par une boîte de vitesses précise et d’honnêtes freins. En ville, elle se faufilera à l’aise.
Le moteur
Le moteur marie une esthétique rétro léchée – carters polis et arrondis, faux filtre à air et colliers d’échappement à l’ancienne – à une technologie aux normes et goûts du jour. Refroidissement liquide, injection… Cette mécanique fait preuve d’une santé et d’une disponibilité agréables, bien en rapport avec le programme de la machine. Son couple ne vous obligera pas sans cesse à changer de vitesse, acceptant sans hoqueter de rouler sur un filet de gaz.
La bonne surprise
La nouvelle BSA Gold Star ne se contente pas de reprendre fidèlement le style de son illustre ancêtre : elle a adopté aussi l’esprit qui avait présidé à sa conception. Sans ambition sportive, mais pas paresseuse pour autant, populaire tout en soignant sa présentation, facile et joyeuse sans perdre de vue les impératifs utilitaires, elle constitue une proposition originale.
Le détail
L’Union Jack cousu dans le passepoil de la selle, telle l’étiquette emblématique de poche arrière d’un jean authentique, est un clin d’oeil raffiné sur une machine proposée dans une gamme de prix raisonnable.
Le regret
L’esthétique des prises électriques, jugées indispensables à la vie moderne et au gavage des portables voraces dès lors que l’on met à contribution leurs possibilités cartographiques, fait ici un peu tâche. Quant à la jauge à carburant, celle-ci se révèle peu lisible.
Caractéristiques
BSA Gold Star
Moteur : monocylindre 652 cm3.
Puissance : 45 ch à 6.500 tr/mn.
Couple maxi : 55 Nm à 4.000 tr/mn.
Poids : 213 kg (en ordre de marche).
Transmission : 5 vitesses, chaîne.
Consommation : 4,1 l/100 km (réservoir 12 l).
Prix : 7.499 €.
Les alternatives
Royal Enfield Bullett 350
Kawasaki W800
Mash Six Hundred
[ad_2]
Source link