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Nouvelles mesures pour juguler les violences sur les élus locaux

Écrit par le 7 février 2024


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L’agression récente d’un adjoint au maire en Seine-Maritime pour une place de parking, l’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) et l’attaque à la voiture bélier du domicile de celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), qui avaient marqué les esprits l’an dernier… Insultes, menaces, dégradations et parfois même agressions physiques : mardi dans l’hémicycle, les députés ont énuméré la palette des violences subies par les élus locaux, en lançant l’examen d’une proposition de loi déjà adoptée en première lecture par le Sénat.

Le texte sénatorial ne vise pas à faire des élus « des privilégiés » mais à mieux les protéger, a plaidé sa rapporteure (Renaissance), Violette Spillebout. En commission, la députée du Nord avait confié avoir été elle-même confrontée « à la menace de diffuser des photos pornographiques » pendant la dernière campagne municipale à Lille.

L’examen de la proposition de loi se poursuit ce mercredi, mais les députés ont déjà voté mardi, à une large majorité, une de ses mesures phares : l’alignement des sanctions prévues, en cas de violence contre des élus locaux, sur celles qui visent des dépositaires de l’autorité publique comme les policiers.

« Malaise démocratique »

Seules voix dissonantes, les Insoumis ont déploré une « surenchère pénale », le député Sébastien Rome jugeant qu’il fallait avant tout « s’attaquer aux causes » de violences liées à un « malaise démocratique ».

LFI a en revanche soutenu la création d’une peine de travail d’intérêt général en cas d’injures publiques contre des personnes dépositaires de l’autorité publique, dont les élus locaux, une mesure étendue par les députés aux outrages et à la diffamation publique. Une circonstance aggravante a en outre été prévue pour les cas de harcèlement, notamment en ligne, lorsque la victime est titulaire d’un mandat électif.

Parmi les autres mesures votées : l’octroi rendu automatique de la « protection fonctionnelle » aux maires et élus municipaux ayant un mandat exécutif, quand ils sont victimes d’agressions ou d’injures.

Crise des vocations

Beaucoup moins consensuel, l’allongement de trois mois à un an des délais de prescription en cas d’injures et de diffamation publique, dans les cas où elles visent un élu ou un candidat à un mandat électif, a fait grincer des dents à l’Assemblée.

Au-delà de ces mesures sur la sécurité, des députés de tous les bancs ont appelé à une plus vaste réforme du statut de l’élu local , pour faire face à la crise des vocations qui plombe la démocratie locale.

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