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Remaniement : la presse tacle « le faux départ » de Gabriel Attal

Écrit par le 9 février 2024


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Les critiques sont sévères. Au lendemain de l’annonce de la composition complète de l’équipe du Premier ministre Gabriel Attal, la presse fustige le « mois perdu » par Emmanuel Macron et son chef du gouvernement. Un « nouveau psychodrame au sommet » qui illustre les fissures au sein de la majorité présidentielle, déjà très « relative ».

La sortie de route solitaire de François Bayrou durant cette séquence occupe, ce vendredi matin, la plus large place dans les journaux. Et les mots sont durs : « Le Haut-commissaire au Plan n’a pas fait qu’ouvrir une crise au sein de la majorité. Il a aussi généré, dans son propre parti, un front contre lui », écrit « Le Parisien-Aujourd’hui en France ». « L’intéressé prétend être en désaccord avec un pouvoir tenu par des Parisiens coupés du pays. Il dit également être inquiet pour l’avenir de la France. Mais on ne peut exclure que, quand il pense à la France, François Bayrou pense peut-être d’abord à lui-même », tacle Yves Thréard, du « Figaro », dans son édito.

« Ouf, François Bayrou ne sera pas ministre ! »

« S’il prône dans les médias l’équilibre dans la majorité, les macronistes rapportent qu’en coulisse il ne se bat pas pour ses proches. Dans la crise actuelle, il a toutes les peines du monde à avancer des arguments de fond. Il n’a pas eu la place espérée, il s’est senti « humilié », sans doute ne faut-il pas chercher plus loin », résume Cécile Cornudet dans « Les Echos ».

« Ouf, François Bayrou ne sera pas ministre ! », s’enthousiasme même Nicolas Beytout dans « L’Opinion ». « Gabriel Attal l’a échappé belle : il n’aura pas, lui le jeunot, le gandin, de père la morale dans les pattes. […] Adepte des petits marchandages et de la petite phrase, François Bayrou va ainsi retrouver, au sein des dépouilles de la majorité, la posture qu’il a toujours affectionnée, celle de la corde qui soutient le pendu », ajoute-t-il.

« Oudéa sans Castéra »

Pour « Libération » – fidèle à ses jeux de mots » -, la Macronie est désormais « en Bayrou libre » : « pas d’idées, ni d’alliés : les 20 nominations de jeudi montrent combien le pouvoir est à bout de souffle », estime le quotidien de gauche. L’arrivée de Nicole Belloubet à l’Education nationale , la seule « modeste surprise du casting », n’est qu’une « maigre consolation » adressée à l’aile gauche de la majorité et aux macronistes historiques. Autres éléments à retenir : « La Santé gagne un as de la com (Frédéric Valletoux) et le Logement, un ministre anti-squat (Guillaume Kasbarian) », ironise « Libération ».

Le sort d’Amélie Oudéa-Castera, qui perd l’Education mais reste au Sport, est, lui, résumé dans plusieurs journaux par la phrase d’un soutien d’Emmanuel Macron, qui s’exprime sous couvert d’anonymat : « C’est Oudéa sans Castéra ». La ministre a, au final, été « sauvée » par ses soutiens dans le milieu sportif, rappelle « Le Parisien-Aujourd’hui en France ».

« Tout ça pour ça »

Au final, ce long mois d’attente et son « psychodrame au sommet dans les dernières 24 heures » n’ont fait qu’aboutir à un remaniement « sans cure d’amaigrissement spectaculaire » et « sans la moindre surprise », souligne « Le Parisien-Aujourd’hui en France », pour qui le feuilleton a été « politiquement fort coûteux » pour le duo Macron-Attal, dont les premiers pas étaient scrutés à la loupe.

« Les cotes de popularité du président comme du Premier ministre sont déjà en berne et le premier mois de Gabriel Attal s’achève dans la confusion, sonnant le glas d’un état de grâce qui n’aura pas fait long feu. Que retiendront les Français de cette curieuse séquence, si ce n’est l’impression d’un faux départ et de ‘tout ça pour ça’ ? », s’interroge Stéphane Vernay, rédacteur en chef délégué à « Ouest-France ».

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