Restaurant : nous avons testé « Ripaille » à Marseille et « Sugo » à Paris

A Marseille, « Ripaille », envolées créatives

Ripailler, c’est (plus que) bien manger et le célébrer ! Ici, derrière la devanture bleutée, les tables en formica et assiettes dépareillés tiennent le haut du Panier. Sur l’ardoise qui change au gré des envies de Quentin Panabieres, cuisinier autodidacte et ex-sommelier d’« Ötap » à Bruxelles, place à des recettes couleur locale – gambas flambées au pastis et saussoun (une « fenouillade » varoise) – comme à des tours de main créatifs à petit prix, avec un tartare de loup, trévise et noisettes torréfiées. Au tire-bouchon, Alix Eliard bichonne les vins de vignerons indépendants, comme cette cuvée Embruns, de Berry-Althoff. C. L. F.

Combien : petites assiettes de 12 à 16 euros.

C’est où : 56, rue Lorette, 13002 Marseille. Tél. : 04 91 91 78 35. @ripaille_marseille. Réservation conseillée.

A Paris, « Sugo » sauce les pâtes

Dans le quartier de l’Opéra, le chef Arthur Dumait fait parler de lui avec son restaurant de pâtes fraîches. Accompagnées de sauces à base de produits 100 % venus d’Italie, elles attirent les flots de salariés du quartier le midi et les résidents le soir. Les portions généreuses se dévorent sur place ou à emporter, à commencer par les merveilleuses polpettes (boulettes de veau) accompagnées de la sauce Sugo maison (tomates de Sardaigne à l’ail confites 4 heures au four). Les classiques cacio e pepe, pesto et ragu sont impeccables. Interdiction de faire l’impasse sur le divin tiramisu et le gâteau de noisette avec sa chantilly à la pistache. L. Ba.

Combien : entrées 11 euros, plats 16 euros.

C’est où : 16, rue Saint-Augustin, 75002 Paris. Tél. : 01 88 61 24 12.