En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


SONDAGE EXCLUSIF – La popularité de Gabriel Attal ne profite pas à Emmanuel Macron

Écrit par le 1 février 2024


[ad_1]

Rien n’y fait. Ni sa conférence de presse ni l’arrivée à Matignon de Gabriel Attal . Dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », la cote de confiance d’Emmanuel Macron perd encore 2 points ce mois-ci, à seulement 25 %. Elle retrouve son plus bas niveau du deuxième quinquennat, atteint au moment de la réforme des retraites.

« Il y a une forme d’isolement d’Emmanuel Macron dans l’opinion », constate Bernard Sananès, le président d’Elabe. Il a perdu beaucoup de terrain dans ce qui était jusqu’ici ses zones de force, atteignant 33 % de cote de confiance auprès des cadres et seulement 27 % auprès des retraités.

Sentiment de dégradation de la situation du pays

« L’assise continue de s’effriter, certes dans un mois de crise agricole mais aussi de conférence de presse et d’arrivée de Gabriel Attal à Matignon », souligne le sondeur. Dans les verbatims recueillis auprès des sondés, aucune trace de la conférence de presse, si ce ne sont des critiques. Si Emmanuel Macron est salué, parmi ceux qui lui font confiance, pour sa « compétence » ou les « résultats économiques », il lui est toujours reproché son éloignement des problèmes des Français, sa déconnexion.

« Sa parole n’est plus performative, une déception s’est installée tout comme des critiques sur le bilan, le pouvoir d’achat et l’insécurité, le sentiment de dégradation de la situation du pays », relève Bernard Sananès.

Gabriel Attal, pour son premier mois à Matignon, bénéficie lui d’une cote de confiance bien supérieure à celle d’Emmanuel Macron, à 32 %. « Il a, et c’est normal pour ses débuts, relativement pris la lumière », dit le président d’Elabe. Sa cote est supérieure à celle d’Elisabeth Borne à son arrivée comme Première ministre (27 %), mais se place quelques marches en dessous de celles d’Edouard Philippe (36 %) et de Jean Castex (36 %), ce dernier ayant alors permis au chef de l’Etat de retrouver un peu d’oxygène.

« La défiance vis-à-vis de ce quinquennat pèse sur Gabriel Attal, analyse Bernard Sananès. Il est mieux identifié que Jean Castex ou Elisabeth Borne ne l’étaient, mais les opinions sont plus tranchées sur lui. Il suscite moins d’hostilité à gauche et au RN. »

Attal séduit à droite

Le Premier ministre présente de vrais points de différenciation avec Emmanuel Macron dans l’opinion. Un atout. « Il consolide l’électorat des retraités », relève Bernard Sananès. La cote de confiance de Gabriel Attal auprès d’eux – un électorat qui vote davantage que les autres – est très supérieure à celle d’Emmanuel Macron, à 43 % contre 27 %.

Même phénomène auprès des sympathisants de droite, qui sont 46 % à accorder leur confiance à Gabriel Attal contre 29 % à Emmanuel Macron. C’est clairement le fruit d’un discours qui fait sans cesse référence à l’autorité, « le travail qui doit mieux payer que l’inactivité », l’exigence à l’école. Il séduit à droite et fragilise encore LR.

Dans les verbatims, les atouts qui dominent sont sa « jeunesse », ses « idées nouvelles », son « dynamisme ». Mais il est attendu au tournant sur les actes, lui qui n’a eu de cesse de promettre des « résultats », des « solutions », lors de sa déclaration de politique générale mardi .

« Il bénéficie d’a priori positifs, décrypte Bernard Sananès, mais les Français l’attendent sur sa capacité à obtenir des résultats. » « Il doit faire ses preuves », revient fréquemment chez les sondés qui font de la manière dont il va se sortir – ou pas – de la crise agricole un premier grand test.

[ad_2]

Source link