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SONDAGE EXCLUSIF – Le camp Macron sanctionné sur le déficit et la dette dans l’opinion

Écrit par le 4 avril 2024


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C’est son plus bas niveau depuis 2022, un seuil déjà atteint après la réforme des retraites l’an dernier ainsi qu’en début d’année. La cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 2 points ce mois-ci dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », à 25 %.

« L’exécutif aborde la campagne des élections européennes dans une situation qui n’est pas facile », relève Bernard Sananès, le président d’Elabe. « Il n’y a pas d’effet drapeau autour de l’Ukraine, il n’y a pas de bénéfice de la nomination de Gabriel Attal à Matignon », souligne-t-il.

« Une rupture de promesse »

Le chef de l’Etat recule dans toutes les catégories, mais chez les plus de 65 ans, cruciaux à chaque scrutin, il atteint son score le plus bas depuis le début de son deuxième quinquennat, à 27 % (une chute de 9 points en un mois). En cause ? L’inquiétude sur l’Ukraine mais aussi et surtout, le déficit .

« La crédibilité économique a joué dans ce qui a arrimé une partie des retraités de droite au macronisme. Là, il y a un peu une rupture de promesse », explique le sondeur. Dans les questions ouvertes auprès des sondés, reviennent la « crainte de la guerre, la dette mais aussi les promesses non tenues sur l’environnement », indique-t-il.

Ecart entre Attal et Macron

Gabriel Attal, lui, échappe un peu à la foudre. Depuis son arrivée à Matignon, il a une cote de confiance stable, à 32 %, très au-dessus d’Emmanuel Macron. « Il faut lui laisser le temps de faire ses preuves », relèvent les verbatims au sujet du Premier ministre qui bénéficie d’une image de dynamisme, de volontarisme, de sincérité et d’un sens de l’efficacité, même si les Français attendent de voir, relève Bernard Sananès et que des critiques se font jour sur « une dérive libérale » et une « perte des valeurs sociales ».

L’écart entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron est encore plus grand auprès des retraités, « ce qui est clé dans la campagne des élections européennes pour la fixation de l’électorat de centre droit », souligne le politologue. « Dans ces conditions, sur la stratégie de la campagne, on peut se demander qui sera le plus audible, de Gabriel Attal ou Emmanuel Macron », ajoute-t-il. Le chef de l’Etat a d’ailleurs assuré ce jeudi en marge d’un déplacement pour les JO, qu’il ne se rendrait pas au meeting de campagne de la majorité prévu le 9 mai à Marseille.

Plus lourdement sanctionné encore qu’Emmanuel Macron sur la question du déficit et de la dette, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances depuis 2017, dégringole de 5 points ce mois-ci dans le classement des personnalités, à 26 % d’image positive, en cinquième position du classement. Chez les électeurs d’Emmanuel Macron, il est certes sur le podium, ex aequo avec Gérald Darmanin, 20 points derrière Edouard Philippe, mais il chute ce mois-ci de 9 points, à 57 % d’image positive.

« A leurs yeux, la promesse d’efficacité est mise à mal par celui qui incarnait la crédibilité budgétaire », explique Bernard Sananès. Les chiffres du déficit public mauvais et plus élevé que prévu, en même temps que la sortie de son livre, (« La Voie française », Flammarion), écrit, donc, par un ministre en exercice, interpellent l’opinion.

Autre poids lourd du gouvernement en perte de vitesse dans le classement des personnalités, Gérald Darmanin est à 26 % d’image positive auprès des Français (- 1 point) et 57 % auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (- 4 points). « Pour l’instant, les opérations places nette XXL contre la drogue rencontrent plutôt le scepticisme des Français, ils attendent de voir. Cela dit la difficulté du gouvernement à faire valoir son action », pointe le président d’Elabe.

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