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Titres de séjour, régularisations, expulsions… les chiffres de l’immigration en France en 2023

Écrit par le 25 janvier 2024


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Alors que l’heure de vérité approche pour le projet de loi immigration devant le Conseil Constitutionnel , le ministère de l’Intérieur a délivré ses chiffres pour l’année 2023. Des « chiffres qui reflètent nos priorités politiques », s’est félicité le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur X (ex-Twitter), au coeur de la bataille parlementaire pour faire voter ce texte qui a divisé la majorité .

La France a ainsi délivré un nombre record de premiers titres de séjour l’an dernier, à 323.260 (+1,4 % par rapport à 2022 ). Les titres accordés aux étudiants restent à l’équilibre (+1 %) à 103.500, ce qui en fait toujours le premier motif de délivrance. Devant ceux pour motif familial, qui ont baissé de 5 % (91.000), et l’immigration économique avec 54.630 titres de séjour accordés. En hausse de 5 %, ce sont ces « titres salariés » qui ont porté la dynamique des titres de séjour en 2023, selon la place Beauvau.

Les ressortissants du Maroc, de l’Algérie et de Tunisie sont toujours ceux qui bénéficient du plus grand nombre de titres de séjour, alors que le nombre de visas pour les pays du Maghreb reste à des niveaux très inférieurs à ceux de 2019, d’après le ministère.

Régularisations stables et hausse des expulsions

Les régularisations de personnes sans-papiers ont-elles été quasi stables (+0,3 %) à 34.400. Avec une hausse de 5 % des travailleurs sans-papiers régularisés, à 11.411, alors que la régularisation par le travail (au cas par cas et sous la responsabilité des préfets) est l’un des points clés de la loi sur l’immigration votée en décembre.

« Nous avons une augmentation très importante des expulsions », s’est félicité Gérald Darmanin. Les expulsions ont augmenté de 10 % l’an dernier pour dépasser la barre de 17.000, selon le rapport. En particulier, les expulsions des étrangers délinquants sont en forte hausse, de 30 %, avec 4.686 étrangers délinquants renvoyés dans leur pays d’origine. Une hausse notamment « liée à la reprise de la coopération consulaire avec l’Algérie », dont les ressortissants sont les premiers éloignés (2.562, +36 %). Dans le détail, les éloignements forcés vers des pays tiers ont augmenté de 13 % à 5.700 personnes.

La naturalisation est également devenue plus difficile, d’après le rapport. Avec 61.640 personnes qui ont acquis la nationalité française (-22 %) l’an dernier, ce qui représente selon le ministère « le chiffre le plus faible depuis 2018 » et la « conséquence concrète du rehaussement du niveau de maîtrise de français exigée depuis 2020 ».

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