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Un coup de pouce financier pour les infirmières scolaires dès mai

Écrit par le 30 janvier 2024


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Il faut « faire de la santé mentale de notre jeunesse une grande cause de notre action gouvernementale », a lancé Gabriel Attal, dans sa déclaration de politique générale, ce mardi à l’Assemblée. « Le mal-être, les dépressions, les pensées suicidaires ont beaucoup progressé chez nos jeunes », a-t-il souligné, en appelant à « des mesures claires et immédiates ».

Parmi celles-ci, le Premier ministre veut s’appuyer sur les infirmières scolaires, qu’il voit comme « des relais essentiels auprès des élèves ». Elles percevront, en mai prochain, « une prime exceptionnelle de 800 euros » et verront leur salaire revalorisé « de 200 euros net par mois en moyenne à compter de cette date ». Le Premier ministre a demandé au gouvernement de « travailler à des revalorisations pour les autres personnels sociaux et sanitaires en milieu scolaire ».

« En recruter davantage »

Les députés avaient déjà voté une enveloppe de 29,5 millions d’euros pour la santé scolaire en novembre dernier, notamment pour revaloriser les infirmières scolaires. Gabriel Attal veut aussi en « recruter davantage ». Mais les concours ne font pas le plein… En 2022, il manquait 58 candidats admis au concours, pour 395 postes offerts.

« Evidemment que la question de la santé mentale des jeunes me préoccupe particulièrement, avait déjà affirmé l’ex-ministre de l’Education nationale, dans une interview au média en ligne « Brut », en novembre. Et que, ces dernières années, avec le Covid, avec le retour de la guerre en Europe, avec les attentats terroristes, avec aussi l’éco-anxiété et tout ce qui conduit les jeunes à s’interroger sur l’avenir de la planète quand ils voient la dégradation de l’environnement en cours, évidemment que ça pose des questions et que surtout, ça appelle des réponses. »

L’ancien ministre de l’Education avait alors évoqué la mise en place, « dans tous les établissements », de référents formés au « secourisme en santé mentale », « capables d’identifier quand des élèves ont besoin d’aide. » « On va former les CPE (conseillers principaux d’éducation) sur ces questions-là », avait-il aussi précisé.

« Renforcer le pilotage de la médecine scolaire »

« La difficulté n’est pas tant budgétaire qu’organisationnelle, selon le député (Renaissance) Robin Reda, qui s’était alors exprimé après son rapport sur la médecine scolaire. Elle tient, selon lui, à l’articulation entre les différentes professions de la santé scolaire » – psychologues, médecins, infirmières scolaires et assistants sociaux relèvent de trois programmes budgétaires différents. Le parlementaire proposait de les « consolider » dans « un nouveau programme budgétaire, autour d’« un programme Santé à l’école dédié », et de rassembler ainsi les dépenses liées aux métiers de la santé.

« J’entends l’intention qui est la vôtre de renforcer le pilotage de la médecine scolaire et d’améliorer la coordination entre les différents acteurs, ce que l’on ne peut que souhaiter, avait approuvé l’ex-ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal. C’est la raison d’être des services sociaux et de santé scolaire que nous envisageons de créer. » En imaginant de « véritables pôles associant l’ensemble des personnels ressources dans une logique pluriprofessionnelle ».

Un sujet sensible, qu’il n’a pas détaillé dans sa déclaration de politique générale.

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