En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


Alexandra Mathiolon engage Serfim sur les chantiers bas carbone

Écrit par le 12 avril 2024


[ad_1]

Trouver sa place

Serfim est dans la famille depuis près de 150 ans – il est évident que nous souhaitons que cela reste ainsi. C’est en rentrant à l’Ecole des mines de Saint-Etienne que je me pose les questions décisives sur mon avenir professionnel. Je veux être pragmatique pour trouver ma place dans cet univers mêlant travaux publics et environnement : je passe un master en énergies renouvelables, puis je rejoins un cabinet de conseil à Londres en tant que business analyst. Quatre ans plus tard, j’en ressors « engagement manager » après m’être attelée à des sujets tech, industriels et environnementaux auprès de grands dirigeants aux quatre coins du globe.

Une feuille de route plus verte

Lorsque je rentre en France en 2018 et rejoins Serfim, je développe alors la branche énergie en Île-de-France puis, face à un marché de l’énergie qui se réforme, je lance Serfim ENR pour investir le marché de l’énergie solaire photovoltaïque. Deux ans plus tard, je suis nommée directrice générale et la pandémie éclate. Je ne pensais pas commencer cette histoire en activité partielle. Mais la période permet d’accélérer sur certains sujets et mon père me laisse la main. Je participe alors à la Convention des entreprises pour le climat. Cette expérience me permet de lire l’entreprise différemment, de parler du vivant et, surtout, de concevoir une feuille de route pour définir notre raison d’être. Nos objectifs à venir : préserver les ressources naturelles comme l’eau, produire des énergies renouvelables, dépolluer les sites et les sols, maintenir les sites industriels et recycler les déchets.

Sous l'impulsion d'Alexandra Mathiolon, Serfim expérimente les chantiers bas carbone avec une réduction de 30% des émissions de CO2.

Sous l’impulsion d’Alexandra Mathiolon, Serfim expérimente les chantiers bas carbone avec une réduction de 30% des émissions de CO2.©Felix Ledru pour Les Echos Week-End

Rien ne se perd, tout se transforme

Nous avons déjà recyclé plus de 365.000 tonnes de matières. Et elles sont toutes bonnes à prendre potentiellement. Certains matériaux que l’on trouve sur les chantiers, comme le plâtre – nous avons deux usines dédiées – vont de soi, mais d’autres sont sous-cotés. C’est le cas des cheveux notamment, que nous récupérons chez nos partenaires coiffeurs pour les transformer en boudins de cale qui absorbent l’humidité dans les bateaux. Idem pour le faux gazon des terrains de sport synthétiques, que nous recyclons dans une autre usine.

Nous expérimentons aussi les chantiers bas carbone avec une réduction de 30% de nos émissions de CO2 tout en limitant les surcoûts. Lutter contre l’épuisement des ressources en matières premières est également l’un des enjeux qui me tient le plus à coeur. D’ailleurs, moins de 10% des 365.000 tonnes de déchets que nous recyclons pour des tiers partent à l’enfouissement – cette dette collective que nous laissons à nos enfants. Ce score est déjà très bas, mais avec nos partenaires, nous travaillons à des solutions pour faire toujours mieux.

Insertion et sécurité

Aujourd’hui, nous affinons notre stratégie RSE, nous misons sur l’alternance, l’insertion. Avec Forum Réfugiés, nous participons de nouveau à une action de formation. Ces personnes proposées par l’association bénéficient d’un encadrement juridique et d’un parcours de formation complet, dont l’apprentissage d’un métier dans les travaux publics, pour trouver le chemin de l’emploi. Nous travaillons aussi à la féminisation des équipes – nous ne recensons que 15 % de femmes, mais nous avons enregistré une hausse de 56% dans nos effectifs en cinq ans – et à la question du handicap. Nos prochaines priorités ? Nous voulons développer la culture de la sécurité au sein de l’entreprise et accélérer sur les sujets de prévention avec un objectif ambitieux : réduire de moitié l’accidentologie sur les chantiers d’ici 2026.

[ad_2]

Source link


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire