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Après l’accroc fait au Ceta, Attal et Trudeau défendent un « accord gagnant-gagnant »

Écrit par le 11 avril 2024


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Il s’est invité dès le mot d’accueil du Premier ministre canadien Justin Trudeau à l’ouverture du dîner offert mercredi soir pour la venue de Gabriel Attal au Canada . Lui ? Le Ceta, l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada, que le Sénat a, en France, rejeté sur fond de crise agricole mais que le gouvernement soutient.

« Notre accord commercial explique en grande partie pourquoi les investissements du Canada en France et ceux de la France au Canada ont atteint un niveau record » a glissé Justin Trudeau, et « crée des emplois des deux côtés de l’Atlantique ».

C’est encore Justin Trudeau qui ce jeudi, avant un entretien bilatéral avec Gabriel Attal, a abordé les relations économiques entre la France et le Canada, citant à nouveau les enjeux du « commerce, de croissance verte, des investissements en énergie et en technologies plus vertes, en minerais critiques ». Le Premier ministre canadien a aussi assuré vouloir « travailler à de grands partenariats sur l’intelligence artificielle », parler « quantique et autres innovations technologiques ».

« Nouvel élan »

Quant au chef du gouvernement français, qui a intégré dans sa délégation des représentants et dirigeants d’entreprises ou de filières et d’institutions scientifiques – d’Air Liquide en passant par Orano, le producteur d’hydrogène Lhyfe, Airbus, Alstom, le CNRS ou encore Polytechnique, il a, ce jeudi, martelé vouloir, avec cette visite au Canada « construire un nouvel élan dans la coopération et le travail […] que ce soit sur le commerce évidemment mais aussi les enjeux d’avenir comme la transition énergétique, l’IA, la décarbonation des transports. »

Justin Trudeau a, dès le début de la conférence de presse commune avec Gabriel Attal ce jeudi, rappelé l’importance du Ceta dans la hausse des échanges entre les deux pays. Quant au Premier ministre français, il a voulu envoyer des signaux positifs, au moment où la France veut « voir comment on peut accélérer tous les partenariats », a souligné le ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité, Franck Riester.

« Cet accord a eu comme effet énormément de croissance, d’emplois, de bénéfices, pour les entreprises françaises et canadiennes, y compris pour les agriculteurs. Nous voulons continuer à travailler pour montrer l’effet positif de cet accord », a insisté Justin Trudeau, disant sa « confiance » dans la suite.

Mission parlementaire sur le Ceta

« Le Ceta, c’est un accord gagnant-gagnant entre la France et le Canada, entre l’Europe et le Canada. Les échanges entre nos deux pays ont progressé de plus d’un tiers depuis son entrée en vigueur, et de manière équilibrée », a répondu Gabriel Attal. « Il y aurait beaucoup à perdre pour nos économies si le Ceta ne s’appliquait pas. Cela tombe bien, il s’applique ! », a-t-il ajouté, fustigeant les « postures » de la droite et de la gauche française qui avaient négocié l’accord avant de lui tourner le dos via ce vote.

Pour un débat plus apaisé en France, le chef du gouvernement mise sur une prochaine mission parlementaire sur les clauses miroir ainsi que sur le bilan en cours par la Commission européenne du Ceta dont les résultats devraient être rendus publics fin 2024. C’est « en temps voulu » que le texte du Sénat sera transmis à l’Assemblée, a indiqué Franck Riester. Bref, de quoi essayer de gagner du temps et de remettre de la rationalité dans le débat.

Le Medef préoccupé

Présent dans la délégation du Premier ministre français, le président du Medef Patrick Martin a pointé dans la position du Sénat « un vote que le Medef trouve extrêmement malencontreux » et a souhaité lui aussi faire passer des messages auprès de ses homologues, en espérant que « cet épisode ne laisse pas de séquelles » et soit « un simple accident » alors que « l’attractivité de la France auprès des investisseurs canadiens a progressé et la marge de progression est encore très grande. »

À l’occasion de la visite de Gabriel Attal, qui a célébré « une alliance au service du progrès » entre les deux pays pour « des partenariats plus étroits et plus denses », ont été signés, entre autres, un partenariat pour le climat et l’environnement. La France, a précisé le Premier ministre, rejoint notamment le « défi mondial pour la tarification du carbone », lancé par Justin Trudeau lors de la COP26. De même, un protocole d’entente a été conclu pour la création d’un réseau recherche international sur l’hydrogène, sous l’égide du CNRS.

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