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« Au parlement européen, il nous faut des députés de combat »

Écrit par le 7 avril 2024


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A deux mois du scrutin, la campagne pour les élections européennes s’accélère. Au micro du Grand Rendez-Vous Europe 1 – CNews – « Les Echos », la tête de liste LFI Manon Aubry n’a pas retenu ses coups à l’encontre de ses adversaires, gouvernement compris.

La montée à gauche de Raphaël Glucksmann ? « En réalité, il remplace un peu Yannick Jadot en 2019, il est donné dans les mêmes étiages de sondage, a-t-elle minimisé, rappelant la faible performance du candidat écologiste aux élections présidentielles. Aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui ont prévu de s’abstenir – moins de 30 % seulement ont prévu de se mobiliser le 9 juin – Manon Aubry martèle : « Il nous faut des députés de combat au parlement européen. »

Aberration démocratique

Les batailles ne manquent pas. Alors que l’Union Européenne votera ce 10 avril sur le Pacte Asile et Immigration, réformant sa politique migratoire, la députée européenne a dénoncé un texte « coécrit par le groupe de Monsieur Bellamy et le groupe de Monsieur Glucksmann (qui a indiqué se préparer à voter « contre la majorité des textes » – NDLR) qui reprend des idées de l’extrême-droite ».

Les accords commerciaux de libre-échange ? L’eurodéputée les combat fermement. « Je préside au Parlement européen le seul groupe qui n’a jamais donné aucune voix aux accords de libre-échange », s’est-elle targuée. Lorsqu’elle évoque le Ceta, signé en 2016 entre l’Union européenne et le Canada , appliqué depuis 2017, mais toujours en cours de ratification par la France, elle a évoqué « une aberration démocratique […] ».

C’est aussi « une aberration écologique […] et une aberration sanitaire puisqu’on fait venir des produits faits avec des pesticides ou des OGM interdits dans l’Union européenne », a-t-elle ajouté avec la ferme volonté de défendre « une économie qui produise localement ce dont on a besoin ».

Complicité

S’exprimant sur le déficit de la France supérieur aux prévisions gouvernementales et la recherche à tout prix d’économies, Manon Aubry a critiqué l’inefficacité de la taxe sur les super profits des entreprises de l’énergie : « Elle devait rapporter quelque 3 milliards d’euros et elle n’a été que d’un peu plus de 300 millions », a-t-elle expliqué en pointant par ailleurs les marges des grands groupes de l’agroalimentaire.

La France qui épargne, celle des bas de laine, « a raison de s’inquiéter lorsque l’on voit que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire n’exclut pas d’augmenter la TVA, qui est l’impôt le plus injuste », s’est étranglée l’eurodéputée, en sommant solennellement le gouvernement d’indiquer s’il prévoyait de l’augmenter pour aller chercher de l’argent. « Ils se présentent comme des Mozart de la finance mais ce sont des tocards de l’économie », a glissé cette fidèle de Jean-Luc Mélenchon.

Six mois après les attaques du Hamas et les représailles israéliennes dans la bande de Gaza, Manon Aubry a affirmé : « Le risque de génocide (du peuple palestinien) est en train de se matérialiser ». Et de renvoyer la France, qui n’a pas voté l’embargo sur l’envoi d’armes à Israël au Conseil des nations Unies, à « sa responsabilité et sa complicité ».

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