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Emeutes de l’été 2023 : les dommages de biens estimés à 1 milliard d’euros

Écrit par le 11 avril 2024


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L’été dernier, la France a été confrontée à onze jours d’émeutes urbaines après la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d’un contrôle de police à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le coût des dégradations liées aux violences urbaines a été estimé à 1 milliard d’euros, selon un rapport de la commission des Lois du Sénat rendu public mercredi.

Ce chiffre, qualifié de « colossal », illustre un phénomène inédit dans l’histoire des violences urbaines en France, a jugé François-Noël buffet, sénateur LR et rapporteur de la commission d’information transpartisane.

Ce rapport a été nourri par des auditions de policiers, d’élus locaux, de membres d’associations et de sociologues. Il formule 25 propositions pour « tirer les leçons » de cet épisode, durant lequel la réponse des pouvoirs publics est jugée opérationnelle mais « en partie inadaptée aux émeutes et à ses enjeux », avancent les auteurs. Le rapport préconise notamment le « bannissement numérique », mais aussi l’encadrement des mortiers d’artifice et l’équipement systématique de caméras piétons pour les forces de l’ordre.

Quatre fois supérieur aux émeutes de 2005

En onze jours d’émeutes, plus d’un millier de personnes ont été blessées, dont 782 agents des forces de l’ordre. Quelque 16.400 sinistres ont été déclarés aux assureurs pour un montant total de 793 millions d’euros, selon le bilan dressé par la mission d’information. Si cette somme ne représente qu’une part des dommages, il est tout de même « quatre fois supérieur à celui des émeutes de 2005 », a précisé le rapporteur.

« Le décès de Nahel Mrezouk a été l’élément déclencheur d’un mouvement qui n’avait que peu à voir avec cet élément tragique », a déploré le sénateur, soulignant que « derrière cette violence extrême et inadmissible, il faut y voir une colère et une défiance à l’égard de l’autorité ».

Jeunes émeutiers

Au total, près de 50.000 émeutiers ont été dénombrés par le Sénat, au sein desquels figurent un tiers de mineurs et 60 % de primo-délinquants. Selon le rapport, le profil type est « un homme, de nationalité française, âgé de 23 ans en moyenne, célibataire, sans enfants, hébergé souvent par ses parents, ayant un niveau de diplôme de niveau secondaire, maximum baccalauréat ».

Par le grand nombre de jeunes impliqués dans les émeutes, les réseaux sociaux ont permis d’amplifier la violence des comportements, selon le rapporteur de la mission, qui appelle à « imaginer un dispositif qui permette de reprendre en main la situation ».

Avec AFP

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