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Erosion côtière : des solutions au cas par cas

Écrit par le 5 avril 2024


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L’érosion côtière est devenue le cauchemar des élus du littoral. Pour y faire face, il n’est pas toujours facile d’identifier les solutions adéquates. En fonction des types de sols, de la topographie des sites, c’est le cas par cas qui s’impose. Et qui explique la difficulté à chiffrer avec précision les investissements à réaliser au niveau national.

« On a identifié 500 communes concernées, indiquait vendredi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sur de TF1. Des dunes, des digues, toutes les solutions sont aujourd’hui sur la carte », a-t-il assuré.

Risque de mal-adaptation

Les digues sont effectivement un des moyens, souvent provisoires, d’endiguer la montée des eaux. « Les solutions techniques, de génie civil lourd, pour bloquer le sédiment à un endroit, sont une des options, mais souvent, l’érosion se reporte ailleurs », prévient Sébastien Dupray, directeur au sein du Cerema, l’organisme public chargé de l’expertise sur le recul du trait de côte et de l’accompagnement des communes. Un exemple typique de mal-adaptation.

Les solutions dites «fondées sur la nature» restent à privilégier, selon les experts. Il peut s’agir de barres sableuses, de dunes ou de forêts installées sur des dunes, des mangroves quand l’environnement le permet. Végétaliser les dunes permet en effet de fixer le sédiment aux racines des végétaux. Avec un avantage de taille : la préservation de la biodiversité.

Relocalisation des bâtiments

Au-delà de l’instauration de barrières, qu’elles soient naturelles ou artificielles, les communes ont aussi, depuis la loi Climat et résilience , de nouveaux outils d’urbanisme à leur disposition. Un droit de préemption par exemple applicable dans les zones exposées et qui permet de disposer d’un prix d’acquisition tenant compte de l’exposition au risque.

De possibles dérogations à la loi littoral sont aussi envisageables pour faciliter la relocalisation d’activités et d’habitats dans des zones plus éloignées du rivage. C’est notamment le projet de la station balnéaire de Lacanau, dont la région, la Nouvelle-Aquitaine, est la plus touchée par l’érosion côtière.

Toutes les communes ne sont toutefois aussi réactives. Le Cerema a relevé que sur les 52 communes les plus concernées, selon le niveau de surface d’habitation qui disparaîtra à cause de l’érosion d’ici 2100, 37 ne sont pas couvertes par un plan de prévention des risques littoraux (PPRL), soit environ 70 % d’entre elles. Et les PPRL reposent sur des données souvent anciennes et ne tiennent généralement pas compte de l’élévation prévisible du niveau de la mer.

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