Jonathan Nolan : « Ce que j’aime dans Fallout, c’est que cela parle de notre monde même si c’est une dystopie »

Vendredi sort sur la plateforme Prime Vidéo « Fallout »», l’adaptation de jeu vidéo éponyme. Comme dans « l’excellente « The last of us » , il est question d’apocalypse nucléaire, de survivalisme et d’une quête, celle de la jeune et débrouillarde Lucy (Ella Purnell) qui va abandonner son refuge atomique pour rechercher son père (Kyle MacLachlan), enlevé par une mystérieuse secte. Dans sa quête, elle va croiser Max un paramilitaire de la confrérie de l’acier (Aaron Moten) et une goule, c’est-à-dire un irradié devenu une sorte de zombie (formidable Walton Goggins).

Toutefois, « Fallout » adopte un ton beaucoup moins sombre, plutôt même loufoque en mêlant le genre de la science-fiction avec celui du western spaghetti. Etonnante et originale, cette série creuse un sillon rétrofuturiste inquiétant et drôle à la fois, qui devrait plaire. Rencontre à l’occasion de la présentation en avant-première de la série au dernier festival Canneséries avec son coproducteur et réalisateur Jonathan Nolan (« Batman », « Westworld »).