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Les jeunes font preuve d’un véritable « regain de patriotisme », selon une étude

Écrit par le 12 avril 2024


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Regain de patriotisme chez les jeunes Français. En cas de conflit, la majorité des 18-25 ans (57 %) n’hésiterait pas à s’engager pour protéger leur pays, avance une étude publiée ce vendredi par des organismes du ministère des Armées.

« Il y a un regain de patriotisme qui répond à un besoin de sens, d’engagement, de se sentir utile », observe Anne Muxel, directrice de recherche au CNRS et directrice déléguée du centre de recherches politiques Cevipof. « Le sentiment que le conflit entre l’Ukraine et la Russie , aux portes de l’Union européenne, représente un péril tangible est bien présent », abonde la spécialiste de la jeunesse et autrice de l’étude, la première sur le sujet depuis le début de l’invasion russe.

Déploiement de troupes en Ukraine

Une jeune sur deux (51 %) se montre ainsi prêt à s’engager pour la France en Ukraine, pointe l’étude, qui s’appuie une série d’enquêtes menées en ligne entre juin et décembre 2023 par l’Ipsos, auprès d’un échantillon de 2.301 personnes. A noter, ce sondage en particulier a été réalisé bien avant les déclarations du président Emmanuel Macron du 26 février qui indiquait ne pas exclure l’envoi de troupes au sol en Ukraine .

Près d’un tiers des jeunes Français (31 %) se sont, en outre, déclarés favorables à un déploiement de troupes françaises en Ukraine. Bien plus que leurs aînés. Chez les 50 ans et plus, seuls 17 % se montrent favorables à une telle affirmation, note l’étude réalisée pour l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) et la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS).

D’autres tendances fortes dans la perception des enjeux militaires par les jeunes générations se dégagent. L’éventualité d’un conflit nucléaire, brandie par la Russie, est par exemple très largement redoutée (69 %). L’utilisation de l’arme nucléaire « contre un pays en cas de conflit majeur » recueille même 49 % d’avis favorables.

Une volonté d’engagement

Plusieurs sondages avaient déjà montré une évolution positive du rapport des jeunes à l’institution militaire. Cette étude approfondie notamment leur volonté d’engagement.

Ainsi, une large majorité des sondés (62 %) considère que « ce serait une bonne chose d’instaurer à nouveau un service militaire obligatoire ». Le service national universel (SNU) connaît une « certaine attractivité » pour un jeune sur deux (51 %).

Au global, « le lien armée-nation demeure fort » : 56 % des jeunes indiquent pouvoir « éventuellement envisager une carrière dans les armées ». Une bonne nouvelle pour une institution qui a connu en 2023 un déficit entre les départs et les recrues de quelque 3.000 effectifs. Toutefois, « les jeunes femmes sont toujours plus en retrait de tout intérêt et de tout engagement militaire, et a fortiori dans la guerre », souligne Anne Muxel.

Avec AFP

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